La justice écarte les motivations racistes
Après une agression mi-août à Royère-de-Vassivière, dans la Creuse, la procureure a déclaré que l’aspect raciste de l’altercation n’a pas pu être prouvé. Fin août, sept personnes ont porté plainte suite à une agression survenue lors d’une fête de village. Les jeunes victimes ont affirmé avoir subi une chasse à l’homme motivée par le racisme.
Un dossier difficile à prouver
Malgré les déclarations des jeunes victimes, l’aspect raciste de l’agression n’a pas pu être confirmé après les différentes auditions et gardes à vue. La procureure a également mentionné que la plupart des certificats médicaux n’ont pas corroboré les blessures décrites par les plaignants. Cette affaire délicate n’a pas abouti à un dossier solide pour retenir des motivations racistes.
Une seule victime entendue
Après l’examen de l’affaire, une seule victime a vu sa plainte retenue. Un homme est désormais soupçonné d’avoir bousculé et blessé le jeune plaignant, entraînant une incapacité de travail inférieure à huit jours. La justice a décidé de ne pas organiser de procès, mais d’opter pour une composition pénale qui peut permettre une résolution plus rapide de l’affaire et une sanction pour l’auteur.
Une sanction rapide envisagée
La procédure de composition pénale proposée par la procureure comprend un stage de citoyenneté pour l’auteur des faits, ainsi qu’une indemnisation de la victime. Une audience est prévue en décembre pour statuer sur ces propositions. En cas de refus de la part de l’auteur, un procès aura alors lieu pour éclaircir les circonstances de l’agression.