Narcotrafic : Renforcement des effectifs d’enquêteurs à Marseille
Le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, réclame un renforcement des effectifs d’enquêteurs pour lutter contre le narcotrafic de manière systémique. Selon lui, les policiers extraordinaires dont dispose la ville ne sont pas en nombre suffisant pour mener des enquêtes complexes permettant de remonter les réseaux de blanchiment d’argent.
Une menace forte pour les institutions
Nicolas Bessone souligne que le narcotrafic constitue une menace très forte pour les institutions. Il insiste sur la nécessité d’attaquer et de répondre de manière systémique à ce phénomène, qui représente une véritable contre-société. À Marseille, les autorités tentent de mettre en place des méthodes innovantes pour lutter contre ce fléau, notamment en créant une cellule anticorruption au sein du parquet.
Lutter contre la corruption
Le procureur de Marseille met en avant le recours à la corruption par les réseaux de narcotrafic, qui tentent de corrompre les autorités publiques. Grâce aux renforts obtenus, une cellule spécifique a été créée pour lutter contre ce phénomène et remonter les réseaux de corruption. Plus de 2 000 personnes sont actuellement mises en examen à Marseille pour des faits liés au narcotrafic, mais il estime que ces actions ne suffisent pas à juguler le problème.
Réarmer la filière judiciaire
Nicolas Bessone insiste sur la nécessité de réarmer la filière judiciaire de la police nationale pour faire face aux enquêtes complexes liées au narcotrafic. Il demande plus d’effectifs pour permettre à la police de remonter efficacement les réseaux de blanchiment d’argent. Le but est de réduire l’impact de cette contre-société qui sévit dans la ville et de protéger les institutions contre cette menace grandissante.