Guerre des robots : début des hostilités

Guerre des robots : début des hostilités

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La course aux robots humanoïdes dans le monde

De la Russie à la Chine en passant par la Silicon Valley, les humanoïdes quittent les labos pour tenter d’entrer dans nos foyers. Entre prouesses technologiques, démonstrations téléguidées et chutes spectaculaires, la nouvelle guerre des robots commence… en boitant.

La réalité derrière les démonstrations futuristes

Fin octobre, la start-up basée en Norvège et aux États-Unis 1X Technologies créait l’événement en dévoilant Neo, un robot domestique annoncé pour 2026. Il mesure 1,65 mètre, pèse 30 kilos, marche, court, porte vos courses et gère une partie des tâches ménagères. Prix annoncé : 20 000 dollars, ou 499 dollars par mois. Cependant, une partie des gestes de Neo reste téléopérée à distance par un humain, montrant que l’autonomie totale n’est pas pour demain.

La réponse chinoise avec Iron

Début novembre, la Chine a répliqué avec Iron, développé par l’entreprise XPeng. Le robot mesure 1,73 mètre, 70 kilos, et possède une colonne vertébrale biomimétique ainsi que des muscles bioniques. Ses mouvements sont tellement fluides que le public a cru à un acteur déguisé. Iron est destiné à intégrer les usines et les commerces pour des tâches de manutention.

La bataille se joue sur l’Intelligence artificielle

Derrière Neo et Iron, se trouvent des géants comme Tesla, Figure AI, Nvidia, Boston Dynamics, Google. Tous veulent devenir les leaders du robot polyvalent, celui qui pourra un jour tenir une maison comme une personne. La France, en revanche, avance plus lentement dans ce domaine, avec beaucoup de recherche mais aucun acteur industriel prêt à commercialiser un humanoïde grand public ou industriel d’envergure.

Les défis actuels des robots humanoïdes

Les entreprises du secteur misent sur des bases de données colossales où des milliers d’humains filment leurs gestes pour apprendre aux robots la logique du monde réel. Cependant, pour l’instant, les robots peinent à garder l’équilibre, restent coûteux, fragiles, hyperdépendants de leur téléopération, et loin de remplacer un véritable majordome. La route vers des robots humanoïdes pleinement autonomes et fonctionnels est encore longue.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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