/2025/11/19/marseille-2-691df782203b1634808337.jpg "Assassinat de Mehdi Kessaci: Mon frère, victime innocente")
Le témoignage bouleversant d’Amine Kessaci
Amine Kessaci, militant écologiste engagé contre le narcobanditisme, s’est exprimé dans l’émission Pour info: de Franceinfo après les funérailles de son frère assassiné il y a une semaine à Marseille. Il se sent coupable, non pas pour ses actions, mais pour le simple fait d’être le grand frère de la victime innocente. Il affirme que son frère est aujourd’hui allongé dans un cercueil à sa place, une pensée qu’il a du mal à supporter.
La détermination de ne pas se taire
Amine Kessaci, malgré la tragédie qui a frappé sa famille, affirme avec force qu’il ne compte pas se taire. Il refuse d’avoir peur, car il a déjà vécu la perte tragique de son frère aîné en 2020. Face à la menace et aux soupçons qui pèsent sur lui, il martèle qu’il n’a pas peur. Il souligne que la violence dont sa famille a été victime ne peut rester impunie.
Un appel à la mobilisation
Le militant écologiste appelle à une révolution sociale dans les quartiers pour lutter contre le narcotrafic. Il met en lumière le manque de services publics comme un facteur favorisant l’emprise des trafiquants dans les quartiers. Il souligne l’importance de rétablir un climat de confiance et de sécurité pour préserver la démocratie et l’État de droit.
Un avertissement aux politiques
Amine Kessaci alerte sur le risque de corruption des élections municipales par les narcotrafiquants. Il met en garde contre les tentatives de financement des candidatures politiques par les trafiquants. Il appelle à une prise de conscience collective pour empêcher toute ingérence criminelle dans la vie politique locale.
Un hommage prévu en mémoire de la victime
Une marche blanche en hommage à son frère Mehdi est prévue à Marseille. Amine Kessaci appelle à la mobilisation pour rendre hommage à son frère et pour dénoncer la violence qui a frappé sa famille. Il insiste sur le caractère non politique de l’événement, soulignant l’importance de se souvenir de Mehdi comme d’une victime innocente.
