Réseau de drogue démantelé à Bourg-en-Bresse: 8 interpellations

Démantèlement d’un réseau de drogue opérant via Telegram dans le secteur de Bourg-en-Bresse, huit personnes interpellées

Une opération judiciaire menée par la Section de recherches de Lyon et le groupement de gendarmerie départementale de l’Ain a permis de démanteler un vaste réseau de trafic de stupéfiants opérant via la messagerie Telegram dans le secteur de Bourg-en-Bresse (Ain). Cette intervention a eu lieu le 18 novembre 2025, après une enquête ouverte en début d’année suite à un signalement concernant un trafic structuré utilisant plusieurs comptes vendeurs sur ce réseau social. Les investigations ont conduit à l’identification de la tête de réseau.

Des produits variés proposés en livraison

Les comptes vendeurs du réseau proposaient diverses substances telles que du cannabis, de la cocaïne, de la MDMA et de l’ecstasy, livrées à domicile ou sur des points de deal. Cette activité illégale a été repérée par les autorités judiciaires qui ont décidé de lancer une opération pour démanteler ce réseau opérant de manière organisée et structurée dans la région de Bourg-en-Bresse.

Interpellations et saisies importantes

Au total, huit personnes présentées comme des membres actifs de ce réseau ont été interpellées lors de cette opération. Les forces de l’ordre ont saisi une quantité importante de drogues, dont 30 kg de résine et d’herbe de cannabis, 1 kg de cocaïne, 5,6 kg de drogues de synthèse, ainsi que d’autres substances illicites. En plus des stupéfiants, les gendarmes ont également découvert neuf armes à feu, une centaine de munitions, deux gilets pare-balles, 765 cartouches de cigarettes et un scooter volé.

Biens saisis et suspicions de blanchiment

En plus des produits illicites, les enquêteurs ont mis la main sur un montant de plus de 40 000 euros en liquide, 8 100 euros en cryptomonnaies, plusieurs véhicules estimés à 56 000 euros, des biens immobiliers valorisés à 118 000 euros, ainsi que des produits de luxe et des bijoux en or. Ces derniers éléments sont susceptibles de servir au blanchiment d’argent provenant du trafic de stupéfiants.