Marche blanche en hommage à Mehdi Kessaci
Amine Kessaci, militant engagé contre le narcobanditisme, s’est exprimé dans l’émission Pour info de FranceInfo après la mort tragique de son petit frère Mehdi, tué par balles à Marseille le 13 novembre dernier. Le militant, qui avait été placé sous protection policière en raison de son combat contre le trafic de drogue, a exprimé sa douleur et sa culpabilité face à cette perte.
Appel à la mobilisation citoyenne
Une marche blanche est prévue en hommage à Mehdi le samedi 22 novembre à Marseille. Amine Kessaci demande qu’il n’y ait aucune récupération politique lors de cet événement et appelle les citoyens de Marseille à se joindre à lui pour rendre hommage à son frère. Il invite chacun à avoir le courage de dire que Mehdi est une victime innocente, mort pour rien.
Un appel à la classe politique et aux institutions
Au-delà de la mobilisation des Marseillais, Amine Kessaci lance un appel à la classe politique et aux institutions, jusqu’au président de la République. Il espère que la France ne laissera pas passer cet acte criminel impunément et demande à ce que Mehdi ne soit pas oublié. Il refuse de se taire et affirme qu’il n’a pas peur malgré les menaces qu’il a pu recevoir par le passé.
Lutte contre le narcotrafic : un combat pour la justice sociale
Amine Kessaci souligne l’importance d’une révolution sociale dans les quartiers pour lutter contre le narcotrafic. Il dénonce le manque de services publics dans ces zones qui favorise l’emprise des narcotrafiquants. Selon lui, il est crucial de mettre fin à cette narcocratie qui gangrène certains quartiers et menace la société dans son ensemble.
Une menace pour les élections municipales
Le militant met en garde contre les risques de corruption des prochaines élections municipales par les narcotrafiquants. Il se base sur un avertissement de la Cour des comptes et appelle à une vigilance accrue de la part des autorités pour éviter toute influence néfaste de ces réseaux criminels sur le processus démocratique.