Le rappeur Zola accusé de séquestration et violences aggravées
Le rappeur Zola, de son vrai nom Aurélien N’Zuzi Zola, a été mis en examen et placé en détention provisoire pour séquestration et violences aggravées. Il est accusé d’avoir, le 6 novembre, infligé de nombreuses violences, notamment des coups de poing et de coups de pied, à un homme qui s’était présenté devant son domicile avec trois autres personnes.
Un homme s’est présenté devant le domicile du rappeur
Les faits se sont déroulés devant le domicile du rappeur situé dans la commune du Pin (Seine-et-Marne). Plusieurs hommes se sont présentés devant chez lui, désirant rencontrer le rappeur pour prendre une photo avec lui. Un homme cagoulé et armé a tenté de les dissuader, mais l’un des visiteurs est resté et a été victime de premières violences de la part de Zola. Il a ensuite été séquestré dans la cave du domicile de l’artiste.
Des violences extrêmes et discriminatoires
La victime a subi, pendant près de deux heures, de nombreuses violences, notamment des coups de poing, coups de pied, des injures et des menaces. Il a été contraint de se dévêtir et ses vêtements ont été incendiés. Les agresseurs ont également fait référence à l’ethnie de la victime à plusieurs reprises. Suite à cette agression, la victime a connu une incapacité totale de travail somatique et psychologique.
Zola et trois autres personnes arrêtés dans le cadre de l’enquête
Zola et trois autres personnes ont été arrêtés et mis en examen pour séquestration, vol, détention d’arme non autorisée, dégradation et violences. Malgré les preuves accumulées, les accusés ont gardé le silence ou nié les faits qui leur sont reprochés. Zola a été placé en détention provisoire en attendant le prochain débat contradictoire.
Un artiste déjà connu de la justice
Le rappeur Zola, très populaire avec plus de trois millions d’auditeurs mensuels sur Spotify, avait déjà eu affaire à la justice. En 2024, il avait été interpellé pour un excès de vitesse sur l’autoroute. Il avait également été testé positif aux stupéfiants. Placé sous contrôle judiciaire dans cette affaire, il devait comparaître devant le tribunal judiciaire pour divers délits en récidive.