Débrief Paris Games Week 2025 : 4j d’immersion totale dans le monde du gaming

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Revenir sur la Paris Games Week 2025, c’est raconter une édition qui a clairement marqué un tournant. Pour nous trois, venus spécialement de Guadeloupe, ce voyage n’avait rien d’un simple déplacement : c’était un pèlerinage, presque une parenthèse hors du temps. Dès l’arrivée à Paris Expo – Porte de Versailles, on a tout de suite senti que cette édition avait été pensée comme un véritable festival du gaming, avec une structure plus cohérente, plus immersive et, surtout, plus diversifiée.

  • Circulation repensée et plus fluide.
  • Zones thématiques mieux identifiées.
  • Une ambiance beaucoup plus « festival » que simple salon.

Ce premier contact donnait déjà le rythme : une PGW plus mature, plus ambitieuse, et surtout mieux organisée que certaines éditions passées.


Une structure claire qui change tout

L’agencement général du salon faisait une vraie différence. Chaque zone avait son identité et permettait une progression logique dans la visite, ce qui évitait de se sentir perdu ou submergé comme cela pouvait arriver auparavant.

  • PGW Discover : pour comprendre l’envers du décor du gaming.
  • PGW Hardware : configurations extrêmes et innovations techniques.
  • PGW Business : studios, écoles, créateurs, éditeurs.
  • PGW Campus & Family : pédagogie et initiation pour tous les âges.

Ce découpage apportait une lisibilité rare dans un événement de cette ampleur, facilitant autant le parcours des passionnés que celui des familles venues découvrir l’univers vidéoludique.


Des éditeurs majeurs et des jeux très attendus

Les stands des géants du secteur n’avaient rien à envier aux grands salons internationaux. Entre lumières, écrans géants et univers immersifs, on sentait la volonté d’impressionner et de proposer de vraies expériences de jeu. Les files d’attente étaient parfois longues, mais pour certains titres, l’attente valait largement le détour.

  • Ghost of Yōtei, véritable star du salon.
  • Metroid Prime 4: Beyond, extrêmement attendu.
  • Pokémon Legends: Z-A, sur Switch 2.
  • Resident Evil Requiem, ambiance tendue et maîtrise technique.
  • Anno 117: Pax Romana, encadré par un staff très pro.

C’est en sortant d’une de ces longues files, le deuxième jour, que nous avons acheté chacun un t-shirt personnalisé aux couleurs de la PGW en se disant qu’on serait bien contents d’y repenser grâce à un souvenir simple mais symbolique.


Le Dôme de Paris : la grande nouveauté qui change le visage du salon

Cette édition inaugurait un Dôme de Paris totalement transformé en salle de spectacle hybride. L’esport y prenait une ampleur inédite, et les shows donnaient à l’événement une dimension culturelle forte. L’énergie dans la salle était impressionnante, renforçant l’idée que le gaming n’est plus seulement un loisir, mais un univers à part entière.

  • Finales Rocket League, Trackmania et League of Legends Game Changers.
  • Concerts du PGW Festival, dont Bigflo & Oli.
  • Expérience immersive “Clair Obscur: Expedition 33”.
  • Animations communautaires et blind tests géants.

Assister à ces moments depuis les gradins donnait un sentiment d’appartenance rare. On n’était plus seulement spectateurs : on vivait l’événement.


Le TCG Gala : l’autre grande réussite de l’édition 2025

L’espace dédié aux jeux de cartes à collectionner était l’une des surprises les plus réussies du salon. Avec plus de 2 000 m², le TCG Gala proposait un véritable “monde dans le monde”, où l’ambiance oscillait entre compétition, collection et découverte.

  • Pokémon, Magic, Yu-Gi-Oh!, Lorcana, One Piece…
  • Sessions d’initiation pour débutants.
  • Box breaks commentés en direct.
  • Présence d’illustrateurs et échanges entre passionnés.

Cette zone attirait autant les vétérans que les curieux, et on y retrouvait une atmosphère plus calme mais tout aussi passionnée que dans les halls principaux.


Moments marquants : ce qui nous a vraiment touchés

En quatre jours, certains instants se détachent nettement, non pas pour leur mise en scène, mais pour ce qu’ils ont provoqué en termes d’émotion, de partage ou de surprise.

  • La découverte de Ghost of Yōtei, qui pourrait devenir une licence majeure.
  • Le professionnalisme du stand Ubisoft, notamment sur Anno 117.
  • Le Monster Hunter Festa, premier du genre en Europe, doté d’une ambiance incroyable.
  • Les cosplayers, nombreux, ingénieux, et très accessibles.
  • Les discussions spontanées avec des visiteurs venus de toute la France.

Ces moments donnent toute sa valeur à un événement comme la PGW, où le jeu vidéo devient un prétexte à créer du lien.

Une organisation globalement solide, malgré quelques limites

Globalement, la PGW 2025 a offert une expérience fluide et cohérente, mais quelques points restent perfectibles. Le salon n’est pas exempt de défauts, mais ceux-ci n’altèrent pas la réussite générale de l’événement.

  • Files parfois trop longues, surtout le matin ou sur les gros AAA.
  • Certains halls saturés aux heures de pointe.
  • Peu de véritables annonces exclusives à long terme.
  • Gestion des files dépendante du type de billet.

Pour autant, l’impression dominante reste positive, car les améliorations structurelles compensent largement ces limites.

Conclusion : une édition ambitieuse, mémorable et tournée vers l’avenir

En quittant la Porte de Versailles après quatre jours intenses, la fatigue se mélangeait à un sentiment de satisfaction profonde. Cette édition 2025 avait réussi à se réinventer, à proposer un contenu varié, à inclure des univers parfois éloignés du jeu vidéo traditionnel, et à offrir une véritable expérience immersive.

Pour nous, qui avions traversé l’océan pour y assister, le déplacement en valait largement la peine. La PGW 2025 n’a pas seulement confirmé son statut d’événement majeur : elle a montré qu’elle était prête à évoluer, à s’ouvrir, et à devenir un festival complet de la culture gaming moderne.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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