Enquête ouverte sur une entreprise commercialisant des poupées sexuelles d’apparence enfantine
Un procureur de Melun a confirmé l’ouverture d’une enquête sur une entreprise basée à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne) qui vend des poupées sexuelles à l’allure enfantine. Cette enquête a été déclenchée suite à un signalement sur le portail Pharos du ministère de l’Intérieur, qui recense les contenus illicites sur internet.
Haute-Commissaire à l’Enfance saisissant la justice
La haute-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haïry, a également pris la décision de saisir la justice concernant cette affaire. Elle insiste sur le fait que tout contenu ou produit pédocriminel identifié doit être signalé aux autorités judiciaires pour enquête.
Retrait de certains modèles du catalogue
Suite à cette problématique, l’entreprise a décidé de retirer certaines références de poupées de son catalogue. Sur le site d’ObeyMe Dolls, un message mentionne explicitement ce retrait pour se conformer strictement aux exigences réglementaires en vigueur.
Scandale similaire avec Shein et AliExpress
Cette ouverture d’enquête intervient dans un contexte où des plateformes asiatiques telles que Shein et AliExpress ont également été impliquées dans la vente de poupées sexuelles à l’apparence enfantine. Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur ces pratiques récemment.
Sanctions sévères pour les délits de ce type
Il est important de noter que la diffusion d’images ou de représentations de mineurs à caractère pornographique est un délit passible de lourdes sanctions, allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Les autorités prennent ces affaires très au sérieux pour protéger les enfants et lutter contre les violences sexuelles qui leur sont faites.