Le cerveau adulte ne se développe qu’à 32 ans, selon une étude récente
Une récente étude menée par des chercheurs de l’université de Cambridge a révélé que le cerveau humain ne devenait complètement adulte qu’aux alentours de 32 ans. Cette découverte a suscité de vives réactions parmi les millennials et la génération Z, qui se sentent soulagés de constater qu’ils ne sont peut-être pas en retard, mais simplement dans la moyenne.
Un parcours vers l’âge adulte de plus en plus long et complexe
Cette sensation d’avoir du mal à entrer dans l’âge adulte ne date pas de l’étude. Depuis plusieurs années, les médias et les sociologues se demandent pourquoi les jeunes générations peinent autant à se reconnaître dans les repères traditionnels de l’âge adulte. Les crises successives (sanitaire, économique, climatique) ont profondément perturbé l’accès au travail, la vision de l’avenir, et l’idée même de stabilité.
L’impact des réseaux sociaux sur la perception de l’âge adulte
Les réseaux sociaux ont amplifié ce sentiment de décalage et d’imposture chez les jeunes. Ils sont devenus un espace de partage où une génération raconte pour la première fois ses craintes, ses doutes et sa difficulté à se conformer à l’image de l’adulte idéal. En arrière-plan, la santé mentale des jeunes se fragilise, exacerbant le sentiment de vulnérabilité face à un monde en crise.
Un décalage entre l’idéal et la réalité de l’âge adulte
En France, on observe un décalage croissant entre les repères traditionnels de l’âge adulte et la réalité vécue par les jeunes. L’âge moyen du premier enfant recule, l’accession à la propriété est repoussée, et l’idée même de stabilité professionnelle est remise en question. Ainsi, la trentaine serait désormais le véritable seuil neurologique de l’âge adulte, un parcours de vie complexe et non linéaire qui nécessite du temps pour se construire.