La surveillance des smartphones par les autorités
De nos jours, les smartphones sont devenus des outils de communication essentiels pour de nombreuses personnes, passant plus de 4 heures par jour sur ces écrans. Cela a attiré l’attention de plusieurs gouvernements qui souhaitent contrôler les applications présentes sur ces appareils. En effet, depuis le 1er septembre 2025, les autorités russes ont imposé que l’application de messagerie Max soit installée par défaut sur tous les téléphones vendus dans le pays, en remplacement de services comme Signal ou WhatsApp. Cette application, contrairement aux autres, n’est pas chiffrée, rendant ainsi les échanges plus facilement interceptables.
La situation en Russie et en Inde
En Russie, afin de favoriser l’utilisation de l’application Max, les autorités ont mis en place des blocages techniques des appels via d’autres services et ont interdit la publicité des réseaux privés virtuels. De son côté, l’Inde a également tenté d’imposer une application de communication, Sanchar Saathi, sur tous les téléphones vendus dans le pays. Cette décision a suscité des inquiétudes au sein de la population indienne, craignant une atteinte à la vie privée et une intrusion numérique importante. Face à ces réactions, le gouvernement indien a finalement renoncé à cette obligation et encourage désormais une installation volontaire de son application nationale.
Le cas de l’Union Européenne
De son côté, l’Union Européenne avait envisagé un dispositif, baptisé Chat Control, dans le cadre de la lutte contre la pédocriminalité. Ce dispositif aurait contraint les plateformes à scanner les contenus des utilisateurs avant de les envoyer, suscitant de vives réactions et des critiques. Finalement, l’UE a décidé de renoncer à cette mesure jugée disproportionnée par de nombreux acteurs du secteur. Cependant, la question de la sécurité des communications sur les smartphones reste au cœur des préoccupations des États et des citoyens.