Cold case du violeur au tournevis à Poitiers : un suspect identifié grâce à la généalogie génétique
Un homme de 28 ans a été récemment placé en garde à vue pour des faits de viol et de tentative de meurtre remontant à 2015. Il est soupçonné d’avoir agressé une joggeuse à Poitiers, en utilisant un tournevis comme arme. Les analyses de son ADN ont permis de le confondre grâce à la généalogie génétique, une avancée majeure dans cette affaire classée comme cold case.
Les faits reconnus par le suspect pendant sa garde à vue
Malgré le temps écoulé depuis l’agression, l’homme interpellé, qui avait alors 17 ans, a admis sa culpabilité lors de sa garde à vue. Les empreintes génétiques retrouvées sur les lieux du crime ont été confirmées grâce à un prélèvement d’ADN effectué pendant son interrogatoire. Cette avancée a été rendue possible grâce à une collaboration internationale, notamment avec les autorités américaines.
Le recours à la généalogie génétique pour identifier le suspect
En 2015, les analyses génétiques effectuées n’avaient pas permis d’identifier l’auteur des faits, son ADN n’étant pas répertorié dans les bases de données françaises. C’est grâce à une demande de comparaison des empreintes génétiques aux Etats-Unis que des correspondances ont été établies, permettant ainsi de remonter jusqu’au suspect. Cette technique, bien que controversée, a déjà fait ses preuves dans d’autres affaires criminelles.
Une avancée judiciaire significative dans les cold cases
Cette affaire illustre l’importance des avancées technologiques et de la coopération internationale dans la résolution des affaires non élucidées. La généalogie génétique offre de nouvelles perspectives dans les enquêtes criminelles, ouvrant la voie à des résolutions tardives mais cruciales pour la justice et les victimes. Cette arrestation rappelle que, même après plusieurs années, la vérité peut finir par éclater.