Nouveau dispositif contre les chants homophobes
Un nouveau dispositif contre les chants homophobes en tribune sera testé à l’occasion des 32es de finale de la Coupe de France de football samedi 20 décembre, lors du match Grenoble-Nancy. Ce dispositif, expérimenté pour la première fois par la Fédération française de football, vise à lutter contre les discriminations en collaboration avec des associations LGBT.
Des observateurs contre les chants discriminatoires
Concrètement, lors du match au stade des Alpes à Grenoble, trois observateurs seront présents en tribune pour repérer les chants discriminatoires. Ce groupe est composé d’un représentant de la fédération, d’un membre de la commission des délégués nationaux et d’un membre d’une association engagée dans la lutte contre l’homophobie.
Intervention en direct
Ces observateurs auront pour mission d’intervenir en direct s’ils repèrent des chants homophobes, afin de prévenir d’un éventuel arrêt de match. Ils devront également documenter ces incidents sur la feuille de match pour une éventuelle sanction ultérieure par la commission de discipline. Cette approche inédite vise à rendre compte de la réalité des chants homophobes dans les stades et à mettre en place des mesures concrètes.
Lutte contre l’homophobie dans les stades
Le collectif Rouge Direct rappelle l’importance de cette lutte contre l’homophobie dans les stades de football. En 2019, le premier arrêt de match pour homophobie en France a eu lieu à Nancy. Cette expérimentation vise à sensibiliser les supporters et à promouvoir un environnement inclusif et respectueux dans le milieu du football.
Prochaines étapes
Le coup d’envoi du match Grenoble-Nancy, seul concerné par cette expérimentation, sera donné ce samedi à 18 heures. Le test devra être renouvelé lors des prochains tours de la Coupe de France. Cependant, la Ligue de football professionnel (LFP) n’a pas encore donné son accord pour étendre ce dispositif aux rencontres de championnat en Ligue 1 ou en Ligue 2.