Le combat de la mère de Kirsty MacColl pour la justice
La mère de Kirsty MacColl, Jean MacColl, a questionné comment l’homme qui l’a tuée pouvait vivre avec lui-même après la mort tragique de la chanteuse. Jean a passé près d’une décennie à se battre pour rendre justice à sa fille après l’accident de speedboat en décembre 2000 qui l’a tuée. Elle a lancé la campagne Justice for Kirsty dans l’espoir de savoir si le système judiciaire mexicain avait correctement enquêté sur l’affaire.
La fin d’une bataille acharnée
En 2009, Jean a décidé de mettre un terme à sa croisade après avoir épuisé toutes les options, car les autorités mexicaines ont officiellement clos l’affaire. Pourtant, l’ancienne danseuse croyait fermement que l’enquête sur la mort de Kirsty n’avait pas été correctement menée. Discutant des raisons pour lesquelles elle a mis fin à cette bataille coûteuse, Jean a déclaré qu’il était malhonnête de continuer à demander de l’argent alors qu’ils n’avaient plus aucune chance.
Le témoignage de l’homme derrière le volant
Malgré les spéculations selon lesquelles il aurait pu prendre la faute pour quelqu’un d’autre, l’ancien aide de pont, José Cen Yam, affirme avoir dit la vérité sur ce qui s’est passé. Cen Yam a déclaré au Mail on Sunday qu’il était derrière le volant du bateau qui appartenait à l’un des hommes les plus riches du Mexique, González Nova.
Alors que Cen Yam a été condamné à deux ans et dix mois de prison en 2003 pour homicide involontaire, il a finalement échappé à la prison en payant une amende de 90 $ (environ 60 £ en 2000). Ce montant dérisoire n’a pas du tout plu à Jean, qui le considère comme une somme triviale.
L’éternelle quête de vérité de Jean
Jean, décédée en mai 2017, a exprimé sa colère face aux circonstances entourant la mort de sa fille. Elle a déclaré avoir dit à ses fils que c’était tout ce que valait la vie de leur mère. Jean a ajouté : J’étais en colère, je suis toujours en colère. Tout ce que je voulais, c’était la vérité. Je ne voulais pas de son argent ; c’est sale. Je voulais juste qu’il me dise la vérité, mais il n’a pas eu le courage. Je le méprise totalement.