Taïwan: Bitcoin comme réserve nationale?

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Taïwan envisage d’ajouter le bitcoin à ses réserves nationales

Le législateur Ko Ju-Chun suggère d’inclure le bitcoin dans les réserves nationales de Taïwan. Actuellement, le pays détient 423 tonnes métriques d’or dans sa base d’actifs. Cette initiative fait suite à l’adoption par le New Hampshire, aux États-Unis, d’une loi visant à intégrer le bitcoin dans les réserves de l’État.

Un changement de politique majeur pour Taïwan

Face à la pression inflationniste, aux tensions commerciales mondiales et à la dépendance croissante aux bons du Trésor américain, Taïwan réévalue la sécurité de ses réserves financières. Le législateur Ko Ju-Chun propose d’ajouter le bitcoin aux réserves de la banque centrale pour se prémunir contre l’instabilité financière future.

Risques actuels et dépendance aux bons du Trésor américain

L’économie taïwanaise, fortement axée sur les exportations, est sensible aux changements géopolitiques et à l’inflation. Avec la concentration de la plupart de ses réserves en dollars américains, Taïwan risque d’être soumis à la politique monétaire des États-Unis et à d’éventuelles sanctions en cas de détérioration des relations bilatérales.

Le bitcoin comme couverture stratégique

Le bitcoin offre une alternative intéressante pour diversifier les réserves de Taïwan. En raison de son caractère décentralisé et de son offre fixe de 21 millions de jetons, il constitue une protection contre la dilution inflationniste des monnaies fiduciaires. Cette initiative vise à renforcer la souveraineté financière du pays.

Une tendance mondiale pour les réserves de bitcoins

La réflexion de Taïwan rejoint celle d’autres pays qui envisagent d’intégrer le bitcoin à leurs réserves nationales. Aux États-Unis, le New Hampshire a récemment adopté une loi en ce sens. Cette évolution marque un changement d’approche des crypto-actifs en tant que composants potentiels de l’infrastructure financière nationale.

Auteur

Amandine Dubois, 29 ans, est une rédactrice passionnée du monde de la technologie et de la science. Originaire de Strasbourg, elle a commencé sa carrière dans le journalisme scientifique en tant que pigiste pour des magazines spécialisés.

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