La liberté d’expression à l’université remise en question par un abus de pouvoir
La ministre de l’enseignement supérieur a récemment envoyé une lettre dans laquelle elle affirme que parler de géopolitique, notamment de la situation à Gaza, est contraire à la laïcité, principe fondamental de notre pays. Pourtant, il est important de rappeler que la laïcité ne signifie pas l’interdiction de parler de sujets sensibles, mais plutôt la séparation de l’Église et de l’État. De plus, à l’université, les étudiants sont des adultes majeurs et citoyens à part entière, qui ont le droit de s’exprimer librement.
Un abus de pouvoir qui ne doit pas rester impuni
Cette décision de la ministre est clairement un abus de pouvoir, qui remet en question la liberté d’expression à l’université. En tant qu’adultes responsables, les étudiants ont le droit de s’habiller comme ils le souhaitent, de parler de sujets qui les intéressent et de croire en ce qu’ils veulent. La liberté d’expression est une valeur essentielle dans un pays démocratique, et il est inacceptable qu’elle soit restreinte de cette manière.
Une atteinte à la volonté de censure
En interdisant la tenue de certaines réunions, la ministre cherche à imposer sa volonté de censure et de restriction des libertés. Cependant, cela ne doit pas être toléré. Comme je l’avais annoncé précédemment, si nous laissons faire cela aujourd’hui, demain elle s’attaquera à d’autres sujets et personnes. Il est donc essentiel de réagir et de résister à cette atteinte à notre liberté d’expression.
Agir pour défendre notre liberté d’expression
Face à cette situation alarmante, il est primordial que nous agissions pour défendre notre liberté d’expression. Je propose ainsi qu’à partir du 8, nous affichions des drapeaux palestiniens partout où cela est possible. Cette action symbolique nous permettra de montrer que nous ne laisserons pas cette personne avoir le dernier mot.
J’invite également la jeunesse étudiante à ne pas se soumettre à cet interdit injustifié. Refusons d’accepter cette atteinte à notre liberté d’expression et montrons notre désaccord de manière pacifique mais déterminée. En nous unissant, nous pourrons faire entendre notre voix face à cette injuste restriction.