Cédric Doumbè : lorsque le MMA a failli mettre fin à sa carrière

Cédric Doumbè : lorsque le MMA a failli mettre fin à sa carrière

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La passion et les combats

Le monde des combats est souvent injuste, et cela m’a profondément dégoûté. Il y a eu un moment où j’ai eu envie de tout abandonner, de dire assez. Les imprévus font partie intégrante de ce combat, et c’est frustrant de voir comment cela se termine parfois. C’est décevant de voir que tout se termine ainsi, mais je dois accepter que c’est la réalité. Je me suis dit débrouillez-vous avec votre MMA de merde, votre ambiance de merde et vos combattants de merde. Parce que sans moi, il n’y a rien, il ne se passe rien, c’est nul.

Le besoin de se détacher

J’aime tellement ce sport que j’ai décidé de remonter sur le ring, mais cette fois-ci sans faire de com. Cependant, avec cet épisode de l’épine, je pense que cela va être compliqué. Si le sport ne se professionnalise pas et ne se structure pas, ça va être très compliqué. Cet incident n’est pas anodin, cela aurait pu arriver à n’importe qui. C’est là que l’on voit à quel point ce sport peut être cruel. Tu gagnes et tu es le champion du monde, tu perds et tu es le plus nul au monde. C’est vraiment dur.

Mais je ne me plains pas, je suis bien payé et j’ai une bonne santé. Il ne faut pas prendre ça à cœur, il faut avoir un certain détachement. Avant, ce sport était toute ma vie, mais maintenant j’en ai plus rien à faire. Je suis le meilleur, je suis fort, je le prouve. Mais si cela s’arrête demain, je m’en fiche. Ce n’est pas ma vie.

Le travail acharné et les sacrifices

Quand je monte sur le ring et que je crie Jordan, tu es mort, les gens pensent que je suis trop fort. Mais derrière cela, ils ne voient pas tout le travail acharné qu’il y a. Ils ne voient pas les heures d’entraînement, les sacrifices, la diète, et tout ce que je dois mettre de côté. Sacrifier des vacances, c’est beaucoup de détermination pour assumer mes paroles. C’est le travail acharné que les gens devraient imiter, car c’est ça la clé du succès.

Je n’aime pas le travail, mais je suis obligé de travailler dur pour obtenir ce que je désire. Et cela, les gens ne le voient pas. Alors, la prochaine fois que vous me verrez monter sur le ring, rappelez-vous de tout ce travail invisible qui a été fait. C’est ça la réalité derrière cette passion.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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