Des hommes habillés en noir et cagoulés, se faisant passer pour la DZ Mafia, nient toute implication dans les meurtres de Marseille
Dans une récente vidéo publiée sur les réseaux sociaux, un groupe d’individus se présentant comme des membres de la DZ Mafia, une organisation criminelle bien connue à Marseille, nie toute implication dans les meurtres récents qui ont secoué la ville. Cette vidéo, bien que non authentifiée, a été jugée crédible par des sources du Parisien. Ces hommes affirment que leur groupe n’a aucun lien avec les deux homicides survenus les 2 et 4 octobre derniers.
Des meurtres choquants et violents
Les deux meurtres en question concernent un adolescent de 15 ans, recruté comme tueur à gages, qui a été poignardé à plusieurs reprises puis brûlé vif, ainsi qu’un chauffeur de VTC de 37 ans, sans aucun lien avec le trafic de drogue, qui a été abattu d’une balle à l’arrière de la tête alors qu’il effectuait une course pour un tueur à gages de 14 ans.
Des déclarations étonnantes et des accusations portées contre un détenu
Les individus de la vidéo ne cachent pas leur indignation face à ces crimes et prennent directement pour cible un homme nommé Hassen L., âgé de 23 ans. D’après eux, cet homme aurait prétendu organiser des meurtres pour le compte de la DZ Mafia depuis sa cellule de prison, ce qui aurait échoué et aurait finalement déclenché les deux homicides. Ils qualifient Hassen L. de mythomane qui se fait passer pour un membre de leur organisation.
La guerre des clans et le recrutement des adolescents
La guerre entre la DZ Mafia, le clan Yoda et le clan des Blacks a causé de nombreuses victimes ces dernières années. Les adolescents sont souvent recrutés comme petites mains ou, dans certains cas, même comme tueurs à gages. Il est inquiétant de constater que des jeunes sont impliqués de manière si précoce dans des activités criminelles aussi dangereuses.
Saisie par le ministère de l’Intérieur pour supprimer la vidéo
Peu de temps après la publication de la vidéo, le ministère de l’Intérieur a pris des mesures en saisissant l’autorité Faros, spécialisée dans la suppression de contenu illégal en ligne, afin de faire retirer la vidéo controversée.
