Le combat de Rodrig Petit pour la VI en Martinique
Un leader qui utilise les réseaux sociaux pour faire passer ses messages
Rodrig Petit, un homme de 42 ans au parcours sulfureux, est devenu le président du Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afrocaribéennes (APRAC). Il utilise les codes des réseaux sociaux pour faire passer ses messages. Ses mises en scène et ses punchlines séduisent notamment les plus jeunes, qui le surnomment le R.
Un combat contre la vie chère et l’anticolonialisme
Rodrig Petit interpelle les géants de la grande distribution, comme Robert Parfait, propriétaire de plusieurs hypermarchés Leclerc en Martinique. Son combat est de faire baisser les prix sur l’île, où les produits alimentaires sont 40% plus chers qu’en France métropolitaine. Il porte également des revendications anticoloniales et demande une totale autonomie vis-à-vis de la France pour la Martinique, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française.
La violence comme moyen de légitime défense
Pour mener son combat, Rodrig Petit revendique la violence comme moyen de légitime défense. Selon lui, il y a trois étapes : les pillages, les destructions et la traque de ceux qui s’opposent à ses idées. Il affirme que ces méthodes d’action rappellent le mouvement des gilets jaunes, avec des logiques d’unorganisation, de violence et de méthodes de mobilisation inhabituelles.
Le soutien de personnalités influentes
Rodrig Petit est soutenu par une star de la musique internationale, connue pour être un fervent soutien de son mouvement. Cette star a réalisé des vidéos de soutien pour le mouvement. Cependant, son parcours est la cible d’attaques de la part des élus et des chefs d’entreprise. Rodrig Petit a été condamné plusieurs fois à des peines de prison pour trafic de drogue et violence avec arme. Malgré cela, ses partisans le voient comme quelqu’un de déterminé et solide, prêt à changer les choses.
Les critiques des politiques de la métropole
Les politiques de la métropole dénoncent les idées radicales de Rodrig Petit et travaillent avec la justice pour judiciariser un certain nombre d’individus liés à son mouvement. Ils souhaitent rétablir l’ordre face à ces actions violentes.
