Hommage à Philippines, une étudiante pleine de vie retrouvée morte au Bois de Boulogne
Ce lundi, un hommage a été rendu à Philippines, une étudiante de 19 ans retrouvée morte au Bois de Boulogne. Connue pour son intelligence et sa solidarité envers ses camarades, Philippines laisse derrière elle un grand vide. Alors que le meurtrier est toujours en fuite, le choc de cette tragédie est profond pour tous ceux qui ont eu la chance de la connaître.
Un enseignante bouleversée par la soudaineté de l’événement
J’ai eu la chance d’être l’enseignante de Philippines l’année dernière, où j’ai pu la découvrir en tant qu’étudiante en L2 droit des obligations. Pendant une année entière, nous nous retrouvions chaque matin de 8h30 à 10h. Aujourd’hui, je suis profondément bouleversée par la brutalité de cet événement et les circonstances dans lesquelles il s’est déroulé. J’espère que toute la lumière sera faite sur cette affaire, afin que justice soit rendue.
Souvenir d’une jeune fille avide d’apprendre
Philippines restera dans nos mémoires comme une jeune fille brillante et curieuse, toujours avide d’apprendre. Elle posait souvent des questions qui nous stimulaient intellectuellement, ce qui était un défi pour moi en tant que jeune enseignante. Malheureusement, c’est Philippines qui est maintenant victime de cette tragédie, mais cela aurait pu être n’importe qui d’autre. Cette situation soulève le problème de la violence envers les femmes, une réalité intolérable qui doit cesser.
Vivre dans la peur n’est pas une solution
Personnellement, je ne connaissais pas Philippines de manière personnelle, mais je suis certaine que nous partageons le même quotidien d’étudiantes. Aller à la fac et rentrer chez soi devraient être des actes simples et sécurisés. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Le fait de savoir qu’il y a des individus dangereux dehors est terrifiant et cela ne devrait jamais être une réalité.
Une peur répandue parmi les étudiantes
Nous sommes des milliers de filles dans cette faculté, et n’importe laquelle d’entre nous aurait pu être victime de cette violence. C’est une réalité effrayante qui peut nous toucher à n’importe quel moment. Il est important de ne pas centrer notre vie autour de cette peur, car cela deviendrait un enfer permanent. Nous devons continuer à vivre notre quotidien, même si cela signifie prendre des précautions supplémentaires pour notre sécurité.
