Un tournant majeur dans l’enquête
Dans un nouveau rebondissement de l’affaire Émile, le procureur a annoncé à l’AFP que quatre personnes ont été placées en garde à vue, dont les grands-parents du petit garçon. Ces interpellations marquent un tournant majeur dans l’enquête sur la disparition tragique de l’enfant.
Les détails de l’affaire
Le 8 juillet 2023, Émile, alors âgé de deux ans et demi, disparaissait alors qu’il passait ses vacances chez ses grands-parents au Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Comme le relate jeanmarcmorandini.com, dès les premières heures, d’importantes recherches avaient été entreprises pour tenter de retrouver l’enfant. Ce n’est que plusieurs mois plus tard, le 30 mars 2024, qu’une randonneuse avait découvert des ossements appartenant au petit garçon.
De nouvelles investigations
Alors que les obsèques d’Émile se sont tenues le 8 février 2025 en la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, dans le Var, l’enquête a pris une nouvelle tournure. Le 13 mars 2025, les forces de l’ordre sont retournées sur les lieux de la disparition pour procéder à de nouvelles investigations. Quelques jours plus tard, le 18 mars 2025, des traces de sang ont été prélevées dans un bac à fleurs situé non loin de la chapelle du Haut-Vernet.
Une intervention humaine probable
Si, durant de longs mois, l’hypothèse d’une chute accidentelle ou d’une errance fatale avait été envisagée, les récents éléments renforcent la thèse d’une intervention humaine. Qu’il puisse y avoir une intervention humaine, ça, c’est désormais fort probable, a confié une source policière à nos confrères.
Les suspects en garde à vue
Les grands-parents du petit Émile figurent parmi les quatre personnes placées en garde à vue. Ils sont actuellement entendus pour homicide volontaire et recel de cadavre. Les investigations se poursuivent pour tenter d’éclaircir les circonstances exactes de cette affaire qui bouleverse l’opinion publique. Les deux autres personnes sont deux des enfants majeurs des grands-parents, précise le communiqué du procureur, selon lequel ces placements en garde à vue s’inscrivent dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois.
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