Affaire des policiers accusés de viol au tribunal de Bobigny : ce que l’on sait
Deux fonctionnaires de police ont été placés en garde à vue et suspendus après qu’une jeune femme a affirmé avoir été violée par ces policiers au dépôt du tribunal de Bobigny. Les deux hommes reconnaissent des relations sexuelles avec la plaignante mais affirment qu’elles étaient consenties. Voici les détails de cette affaire en cours d’enquête.
Les faits dénoncés par la victime
La plaignante, une jeune femme de 26 ans, a révélé avoir été violée par deux policiers dans la nuit du 28 au 29 octobre au dépôt du tribunal de Bobigny. Elle accusé les deux fonctionnaires de l’avoir agressée sexuellement alors qu’elle était en attente de son déferrement dans une affaire judiciaire. Les faits se sont déroulés dans une cellule du dépôt du tribunal, selon les déclarations de la victime.
Les policiers suspendus et placés en garde à vue
Les deux policiers mis en cause, âgés de 23 et 35 ans, ont été suspendus de leurs fonctions et placés en garde à vue le jeudi 30 octobre. Leur garde à vue a été prolongée le lendemain pour permettre aux enquêteurs de faire la lumière sur les événements. Une enquête a été ouverte pour viols par personnes abusant de l’autorité que leur confère leur fonction et confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Les déclarations du ministre de l’Intérieur
Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a réagi aux accusations en qualifiant les faits de gravité absolue et inacceptables. Il a promis de faire toute la lumière sur cette affaire et de prendre les mesures nécessaires. Si les viols sont avérés, il a assuré que les responsables devront être dénoncés et punis. L’enquête suit son cours pour déterminer la véracité des accusations et l’implication des policiers incriminés.
 
								/2025/10/31/000-82jt7nq-690464e8d0add974761666.jpg) 
															