Braquage au Louvre : les conséquences de la vétusté du système de surveillance
Le syndicat SUD-Culture a dénoncé la vétusté du système de surveillance au musée du Louvre, qualifiant cette situation d’inacceptable. Selon Élise Muller, secrétaire nationale du syndicat et agent de surveillance au Louvre, le dispositif actuel ne permet pas d’accéder à toutes les informations en temps réel en raison de son obsolète.
Des failles dans le système de vidéosurveillance
Après l’audition des responsables de l’enquête administrative sur la sécurité au Louvre au Sénat, il a été révélé que les auteurs du casse auraient pu être arrêtés trente secondes plus tôt si les images de l’intrusion avaient été visionnées en direct. Cependant, en raison de l’état obsolète des installations de vidéosurveillance, cette opportunité a été manquée.
Grève et revendications des syndicats du Louvre
Face à cette situation, les syndicats du Louvre ont déposé un préavis de grève reconductible à partir du 15 décembre, réclamant davantage de moyens et d’effectifs pour assurer la sécurité du musée. Élise Muller souligne que pour privilégier l’accessoire, certains éléments essentiels ont été sacrifiés, et appelle à un changement radical de priorités.
Appel aux autorités de tutelle pour une amélioration du dispositif de sécurité
Selon Élise Muller, il est impératif que les autorités de tutelle prennent des mesures pour remettre le système de sécurité du Louvre au niveau requis. La représentante de SUD-Culture insiste sur la nécessité de redéfinir les moyens alloués à la surveillance du musée, afin d’éviter toute nouvelle faille de sécurité aussi importante que celle survenue lors du récent braquage.