Cambriolage au Louvre : quels sont les bijoux dérobés et leur valeur ?
Le 19 octobre 2025, huit pièces d’une valeur patrimoniale inestimable ont été dérobées dans la galerie d’Apollon du musée du Louvre. Parmi ces bijoux, on compte un collier composé de huit saphirs de Ceylan et 631 diamants, ainsi qu’un diadème orné de 212 perles et 1 998 diamants. Ces pièces sont d’une grande valeur historique, comme l’a souligné le ministère de la Culture.
Les pistes de revente possibles pour les voleurs
Les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) et de l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) travaillent sur deux hypothèses : celle d’un commanditaire passionné d’objets historiques et celle de trafiquants voulant revendre les bijoux pour blanchir de l’argent. La piste d’un collectionneur dérangé est notamment évoquée, ainsi que celle d’une éventuelle rançon exigée à l’étranger.
La difficulté de la revente des bijoux dérobés
Les bijoux volés au Louvre sont particulièrement reconnaissables, ce qui complique leur revente en l’état. Les voleurs pourraient être tentés de dépecer les bijoux pour les transformer en lingots d’or ou revendre les pierres précieuses séparément. Cependant, cette opération nécessite des complicités et comporte des risques importants, notamment en raison de l’identification facile des pierres volées.
L’issue incertaine de l’affaire et les possibles conséquences
Si les voleurs sont appréhendés, ils risquent jusqu’à quinze ans de réclusion pour vol en bande organisée. Quant aux bijoux dérobés, l’Etat français peut les revendiquer à tout moment, sans limite de temps. Cependant, la valeur des bijoux démontés diminue considérablement, ce qui rend leur revente moins lucrative pour les auteurs du cambriolage. L’affaire reste donc complexe et l’issue incertaine quant à la récupération des bijoux.