Clé USB remise à Salah Abdeslam en prison : enquêtes sur Maëva B.
Doubles mises en examen de Maëva B., ex-compagne du terroriste
Maëva B., ancienne compagne de Salah Abdeslam, a été doublement mise en examen. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert deux informations judiciaires distinctes. La première concerne la remise d’une clé USB au détenu, pour recel d’objet illicite remis à détenu et complicité. La seconde est liée à des soupçons de préparation d’un nouvel attentat, pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes contre les personnes. Maëva B. a été placée en détention provisoire, tout comme deux autres personnes dans la seconde affaire.
Accès à des contenus jihadistes en prison pour Salah Abdeslam
Lors d’un contrôle le 15 janvier, des traces de connexions de clés USB ont été repérées sur l’ordinateur de Salah Abdeslam. Les analyses ont montré la présence de contenus jihadistes sur son ordinateur en prison. Si Salah Abdeslam a le droit d’accéder à cet ordinateur, les ports USB doivent en principe être désactivés. Les fouilles renforcées en prison ont permis de faire cette découverte, selon le garde des Sceaux, Gérald Darmanin.
La remise illicite d’une clé USB par Maëva B.
Une enquête préliminaire a été ouverte pour recel d’objet illicite remis à détenu, recel de cette remise et provocation à un acte de terrorisme. L’ex-compagne de Salah Abdeslam, Maëva B., a reconnu avoir acquis une clé USB chargée de propagande jihadiste et l’avoir remise à Salah Abdeslam. Cette situation a dévoilé une radicalisation certaine de Maëva B et une fascination pour le jihad.
Projet d’attentat distinct envisagé
Une perquisition au domicile de Maëva B. a révélé des discussions sur un projet distinct d’action violente, sans lien avec Salah Abdeslam. L’enquête s’est étendue à l’infraction d’association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes contre les personnes. Deux individus de l’entourage de Maëva B. ont été placés en garde à vue. Céline Berthon a confirmé que Salah Abdeslam n’était pas impliqué dans un projet d’attentat et restait radicalisé.