Dissuasion judiciaire amoindrie: le Louvre cambriolé

Cambriolage au Louvre : Une dissuasion judicaire amoindrie

Le secrétaire général d’un syndicat de police, Frédéric Lauze, estime que la dissuasion judiciaire a été significativement réduite suite au cambriolage au Musée du Louvre. Selon lui, la justice et la police n’inspirent plus la crainte nécessaire pour dissuader ce genre de criminalité.

La défaillance du système judiciaire

Frédéric Lauze souligne que le profil du criminel, avec un passé déjà chargé d’infractions, illustre la faiblesse de la dissuasion judiciaire actuelle. Ce genre de personne, déjà connue des services de police, ne devrait pas avoir autant de facilité à commettre un tel délit.

Des failles dans la sécurité

Le secrétaire général du Syndicat des commissaires de la Police nationale pointe du doigt les failles dans la sécurité du musée, soulignant que les criminels ont pu accéder au bâtiment un dimanche matin sans rencontrer de résistance. Il interroge également sur la facilité avec laquelle ils ont dérobé les bijoux, dont la valeur atteint 88 millions d’euros.

Une enquête en cours

Actuellement, une centaine d’enquêteurs ainsi que deux juges d’instruction sont mobilisés sur cette affaire. Frédéric Lauze souligne que de nombreuses questions restent en suspens, notamment sur le mode opératoire des criminels et sur la possible complicité interne qui aurait facilité le cambriolage.