Deux personnes en garde à vue à Grenoble, soupçonnées d’avoir voulu aider une femme de 91 ans à mettre fin à ses jours
Deux individus âgés de 81 ans ont été placés en garde à vue à Grenoble, soupçonnés d’avoir tenté d’aider une femme de 91 ans à se suicider. Les suspects sont membres de l’association Ultime Liberté, qui milite en faveur de la légalisation du suicide assisté.
Les faits
Les deux personnes en question sont soupçonnées d’avoir fourni à la nonagénaire des produits susceptibles de l’aider à mettre fin à ses jours. Cependant, la vieille dame a mal supporté ces substances et a fini par les vomir. C’est son fils qui a alerté la police, ce qui a conduit à l’arrestation des deux individus.
Les charges retenues
Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête pour exercice illégal de la profession de pharmacien et propagande en faveur de produits préconisés comme moyens d’aide au suicide. Les deux suspects risquent de lourdes peines s’ils sont reconnus coupables de ces faits.
Une question éthique
Cette affaire soulève une fois de plus la question éthique entourant le suicide assisté. Alors que certains soutiennent le droit de choisir sa propre fin de vie, d’autres estiment que cela porte atteinte à la valeur de la vie humaine. La législation sur ce sujet est différente dans chaque pays et fait souvent débat.
Conclusion
Cette affaire à Grenoble met en lumière les débats autour du suicide assisté et de la fin de vie. Alors que certains soutiennent le droit des individus à choisir comment ils souhaitent mettre fin à leur vie, d’autres estiment que cela va à l’encontre de certaines valeurs fondamentales. L’enquête en cours permettra de déterminer si les deux personnes en garde à vue sont coupables des charges qui leur sont reprochées.