Un homme armé de couteaux blessé par balles
Un homme de 40 ans, armé de couteaux, a été blessé par balles après avoir menacé des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) aux cris de « Allah Akbar », tôt ce samedi matin à Saint-Martin-Boulogne, près de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Placé en garde à vue, il fait l’objet de plusieurs enquêtes.
Une patrouille de la BAC intervient
Vers 4 heures du matin, une patrouille de la BAC repère un individu armé d’un couteau dans une rue de Boulogne-sur-Mer. Comme le relate Le Parisien, lorsqu’ils tentent de le contrôler, l’homme sort une deuxième lame de son sac à dos et menace les fonctionnaires. Face à cette situation critique, les policiers utilisent un pistolet à impulsion électrique ainsi qu’un lanceur de balles de défense (LBD), mais sans succès.
L’individu, loin de se rendre, continue d’avancer vers eux en proférant des menaces. Selon le procureur de la République Guirec Le Bras, le suspect a même couru vers les policiers en les défiant de tirer. Devant l’inefficacité des moyens intermédiaires, un fonctionnaire ouvre alors le feu à deux reprises, blessant l’homme à la cuisse.
Un suspect connu de la justice
L’individu, déjà connu des forces de l’ordre, avait été condamné à quatre reprises entre 2012 et 2023 par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer pour divers délits, notamment conduite sous l’emprise de stupéfiants, usage de stupéfiants, menaces de mort et outrages à personne dépositaire de l’autorité publique. Lors de son interpellation, les policiers ont également constaté qu’il avait entouré son torse de cartons, sans que leur utilité ne soit précisée.
Les sapeurs-pompiers sont intervenus peu après les faits pour prendre en charge le quadragénaire, transporté en « urgence absolue » au centre hospitalier de Boulogne, où il est placé en garde à vue sous surveillance policière. Sa mère, âgée de 65 ans, a également été hospitalisée, en état de choc mais sans blessures physiques.
Deux enquêtes ouvertes
Deux enquêtes ont été ouvertes : l’une pour « tentative d’homicide sur fonctionnaire de police », confiée aux enquêteurs locaux, et l’autre diligentée par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour examiner les circonstances de l’usage des armes par les policiers. Les investigations sont en cours pour établir avec précision le déroulement des faits.
Restez à l’affût pour plus d’informations.