La demande de justice pour mettre fin aux soirées dansantes à l’Aquarium de Paris
Le tribunal administratif de Paris a demandé au préfet de police de mettre fin aux soirées dansantes organisées à l’Aquarium de Paris. Cette décision fait suite à une demande de l’association Sea Shepherd France, qui dénonçait l’incompatibilité de ces événements avec la présentation d’animaux, en vertu du code de l’environnement.
Une transformation en discothèque
Le tribunal administratif a considéré que les soirées organisées à l’Aquarium de Paris transformaient l’établissement en discothèque, ce qui est contraire à la loi interdisant la présentation d’animaux dans ce type de structure. En effet, les événements organisés au sein de l’Aquarium étaient destinés principalement à la diffusion de musique et à la danse, ce qui les qualifie de discothèque selon le code de l’environnement.
Une décision en faveur de l’association Sea Shepherd France
Face au refus du préfet de police de mettre un terme aux soirées dansantes à l’Aquarium de Paris, le tribunal administratif a rendu un jugement enjoignant au préfet de prendre toutes les mesures nécessaires pour que l’établissement respecte l’interdiction de présenter des animaux lors d’événements festifs. À défaut de respecter cette décision, le tribunal a indiqué que la fermeture de l’Aquarium pourrait être ordonnée.
Les précédentes actions en faveur du bien-être animal
Cette décision du tribunal administratif s’inscrit dans une continuité d’actions en faveur du bien-être animal à l’Aquarium de Paris. En effet, en février 2024, le Conseil de Paris avait déjà émis un vœu demandant à l’établissement de réduire significativement le nombre de soirées organisées, afin de protéger la faune aquatique présente dans l’Aquarium. La préfecture de police avait également été sollicitée pour procéder à des contrôles sanitaires et faire respecter la loi en cas de non-conformité.