Un événement choquant secoue la vie nocturne rennaise
Un événement marquant secoue la nuit rennaise. Yovan Delourme, plus connu sous le pseudonyme « Le Jarl », influent chef de la sécurité de la discothèque « Le 1988 Live Club », a été licencié après une série d’incidents ayant eu lieu début mars aux abords de l’établissement.
Une fête sauvage qui dégénère
Le 8 mars dernier, une fête illégale rassemblant environ 400 personnes s’est tenue dans un ancien cinéma de Rennes. Rapidement, les nuisances sonores alertent le voisinage, notamment les responsables de la boîte de nuit voisine. La police intervient alors sur place pour tenter de rétablir l’ordre.
Les tensions éclatent
Les tensions éclatent entre les étudiants de Rennes 2, venus participer à la rave, et l’équipe de sécurité dirigée par Le Jarl. Selon France 3, des gaz lacrymogènes sont utilisés à l’intérieur du bâtiment, entraînant une escalade de violences. Des bouteilles sont projetées depuis le toit du cinéma en direction des vigiles, et des vidéos relayées sur les réseaux sociaux montrent des agents de sécurité maîtrisant violemment des jeunes au sol.
Une intervention controversée
Face aux accusations, Yovan Delourme s’est défendu dans les médias : « On a reçu des jets de bouteilles, on nous a insultés, traités de fachos. Il fallait reprendre le contrôle et mettre en sécurité nos clients ». Cependant, les autorités voient les choses différemment. La préfecture d’Ille-et-Vilaine reproche à la sécurité du 1988 Live Club d’avoir outrepassé ses fonctions en tentant de disperser les fêtards et en pénétrant illégalement dans le bâtiment, où ils ont utilisé des gaz lacrymogènes contre des personnes « ne présentant aucune animosité ».
Sanctions et fermeture administrative
Dans ce contexte explosif, la préfecture a pris, le 21 mars, un arrêté ordonnant la fermeture administrative du 1988 Live Club pour une durée d’un mois. « Cette décision a été prise suite à de nombreux faits qui constituent une atteinte à l’ordre public et à la tranquillité publique en lien avec les conditions d’exploitation de l’établissement », précise un communiqué officiel.
L’employeur de Le Jarl a également pris une mesure radicale en le licenciant selon Ouest-France, sans doute pour préserver l’image de l’établissement face aux critiques grandissantes. L’affaire continue de faire grand bruit sur les réseaux sociaux, où Yovan Delourme jouissait d’une certaine notoriété en tant qu’influenceur.
Reste à savoir si cette affaire marquera la fin de sa carrière dans la sécurité ou s’il rebondira dans un autre secteur.
Restez à l’affût pour plus d’informations.