Une découverte surprenante dans la forêt de Vierzon
Ce qui aurait pu rester une simple légende forestière s’est révélé être une réalité bien tangible. Dans la forêt domaniale de Vierzon, un homme cultivait du cannabis en pleine nature, allant jusqu’à abattre des chênes pour favoriser la croissance de ses plants.
Une plantation clandestine repérée par l’ONF
Les agents de l’Office national des forêts (ONF) ont découvert par hasard cette plantation clandestine lors d’une mission d’inspection. Ils évaluaient la croissance des chênes lorsque cette découverte surprenante a été faite. Une vingtaine de chênes, âgés de 30 ans, ont été abattus pour laisser plus de soleil à la plantation de cannabis.
Une enquête d’envergure lancée
Face à cette destruction, l’ONF a immédiatement alerté la gendarmerie, donnant lieu à une enquête d’ampleur. Des caméras ont été installées sur le site pour tenter d’identifier le cultivateur, mais sans succès dans un premier temps.
Une arrestation spectaculaire
Un an plus tard, la croissance des plants relance l’investigation. Les gendarmes déploient une stratégie digne d’un film d’infiltration pour arrêter le cultivateur en pleine action. Le suspect est finalement identifié et arrêté sur le site même de la plantation.
Les conséquences environnementales et judiciaires
Une perquisition à son domicile a permis de découvrir près de trois kilos de cannabis. Le cultivateur a été jugé et condamné à un an de prison avec sursis et à une amende de 1000 euros. Il lui est également interdit de remettre les pieds dans la forêt domaniale de Vierzon.
Les dégâts causés à la forêt
Les dégâts causés par cette plantation clandestine sont considérables. Les trous creusés pour planter les pieds de cannabis risquent de causer des accidents. Les ouvriers de l’ONF doivent maintenant les reboucher, ce qui coûtera plus de 1000 euros.
Une ironie du sort
L’ironie de cette affaire réside dans le fait que cette plantation a pu être cultivée dans cette zone reculée en partie grâce à l’intervention de l’ONF. En effet, les layons avaient été broyés pour surveiller la forêt, facilitant ainsi l’accès au cultivateur clandestin.
Restez à l’affût pour plus d’informations.