Un homme condamné pour des menaces de mort à l’encontre d’un gendarme
Le tribunal du Mans (Sarthe) a jugé, le 28 mars 2025, un homme de 52 ans pour avoir proféré des menaces de mort, notamment à l’encontre d’un gendarme, le 18 mars 2025. Les faits se sont produits dans les locaux du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) de la Sarthe, où l’homme était convoqué dans le cadre d’un suivi socio-judiciaire.
Des menaces explicites et alarmantes
Lors de cet entretien, le prévenu s’est emporté et a menacé de s’en prendre à des gendarmes, visant particulièrement l’un d’entre eux. Comme le relate Actu.fr, il a affirmé qu’il comptait agir avec un fusil qu’il aurait acheté « pour 600 euros aux Sablons » et une tronçonneuse. La gravité de ses propos a conduit le Spip à alerter les forces de l’ordre.
Une contestation des faits devant le tribunal
Lors de son audience en comparution immédiate, le prévenu, déjà jugé le 5 février 2025 pour avoir terrorisé des habitants de Lavaré, a nié avoir formulé de véritables menaces. « J’ai fait allusion à des menaces de mort, je n’ai pas fait de menaces de mort », a-t-il déclaré. Interrogé par la présidente du tribunal sur les raisons du rapport du Spip, l’homme, diagnostiqué bipolaire mais reconnu accessible à une sanction pénale, a répondu ne pas en connaître la raison.
Une peine de prison ferme
Le procureur a souligné la récidive du prévenu, rappelant qu’il avait été jugé pour des faits similaires peu de temps auparavant. Il a requis une peine de six mois de prison ferme et la révocation d’un sursis de trois mois avec incarcération immédiate. L’avocat du prévenu, Me Jonathan Proust, a demandé un aménagement de peine dès le départ.
Reconnu coupable, l’homme a été condamné à deux mois de prison ferme avec maintien en détention, ainsi qu’à la révocation de deux mois de sursis. Toutefois, il purgera sa peine en semi-liberté.
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