Procès des tags du Mémorial de la Shoah : réquisitions jusqu’à 4 ans de prison

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Lors de la deuxième journée de l’audience, la procureure a prononcé ses réquisitions contre quatre Bulgares impliqués dans les dégradations survenues à Paris en mai 2024. Le caractère antisémite de leurs actions était au centre des débats.

Des peines allant jusqu’à quatre ans de prison requises

La procureure a demandé des peines allant de deux à quatre ans d’emprisonnement, avec une interdiction définitive du territoire français, pour les prévenus impliqués dans les dégradations au Mémorial de la Shoah et dans les 4e et 5e arrondissements de Paris.

Les principaux organisateurs visés

Le parquet a requis une peine de quatre ans d’emprisonnement contre Nikolay I. et Mircho A., considérés comme les principaux organisateurs de l’opération. Le maintien en détention de Nikolay I. a été requis alors que Mircho A. est en fuite.

Des motivations politiques mises en avant

La procureure a souligné l’importance de mesurer l’impact de ces dégradations à caractère antisémite, sur fond de manipulation et d’ingérence étrangère. L’action de ces Bulgares était vue comme une tentative de déstabilisation orchestrée depuis la Russie.

Des mains rouges au caractère symbolique fort

Les mains rouges peintes sur le Mur des Justes du Mémorial de la Shoah ont un caractère symbolique fort, et leur présence à cet endroit précis ne serait pas due au hasard. L’attitude des prévenus a été décrite comme déterminée et préparée.

Antisémitisme et ingérence étrangère en toile de fond

La procureure a souligné que l’antisémitisme et l’ingérence étrangère étaient les deux faces d’un même dossier, avec pour objectif de fracturer la société française. Ce procès était jugé crucial dans un contexte marqué par d’autres tentatives de déstabilisation.

Le mobile financier mis en avant par la défense

La défense a insisté sur le mobile financier de l’opération, mettant en avant les problèmes financiers des prévenus. L’avocat a démenti le caractère antisémite des motivations de son client, le présentant comme un père de famille en difficulté.

Plaidoyer pour une analyse objective des faits

L’avocat a appelé le tribunal à privilégier une analyse objective des faits, faisant abstraction du contexte politique entourant l’affaire. La défense a continué ses plaidoiries pour démontrer le caractère non politisé des actions des prévenus.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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