Le procès de l’assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro s’ouvre en justice
Douze ans après la tragique mort de l’avocat corse Antoine Sollacaro, le procès s’ouvre devant les Assises des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence. L’ensemble de la profession sera présent en tant que parties civiles pour faire face à cette affaire qui a secoué la Corse.
Un crime commis au grand jour
Antoine Sollacaro, bâtonnier corse, a été abattu en plein jour à Ajaccio le 16 octobre 2012. L’avocat, connu pour avoir défendu des figures notoires de l’île, a été victime d’une guerre de clans violente pour le contrôle de la Corse-du-Sud. Le crime a eu lieu à une station essence alors qu’il effectuait son geste quotidien d’acheter le journal.
Les protagonistes de ce drame
Après une enquête de longue haleine, quatre accusés appartenant à la bande mafieuse du Petit Bar seront jugés au cours des prochaines semaines. Cette organisation criminelle, connue pour ses activités illégales, serait à l’origine de l’assassinat de l’avocat corse. Parmi les accusés figurent des membres influents de ce groupe, dont Jacques Santoni, présenté comme le chef incontesté.
Un procès sous haute tension
La présence de Jacques Santoni lors du procès est incertaine en raison de problèmes de santé, mais sa présence est espérée par la famille d’Antoine Sollacaro. Les motivations derrière cet assassinat semblent liées à une rivalité entre clans, impliquant des tensions politiques et nationalistes en Corse. La justice devra démêler les fils de cette affaire complexe qui a marqué l’île de beauté.