Révélation choquante : 42% plaintes classées sans suite

Violences conjugales : des chiffres alarmants

Une étude statistique inédite réalisée par les ministères de l’Intérieur et de la Justice révèle que 42% des plaintes pour violences conjugales sont classées sans suite par la justice. Cela soulève de nombreuses interrogations sur la façon dont ces affaires sont traitées et sur la capacité de la justice à répondre à ce phénomène de société.

Les données croisées pour une meilleure compréhension

Pour la première fois, près de 800 000 affaires de violences conjugales ont été analysées sur une période de cinq ans, de l’enregistrement des faits par la police jusqu’à la décision de justice. Cette approche transversale permet de mieux comprendre le parcours des victimes et des agresseurs au sein de l’institution judiciaire.

Des violences de tous types étudiées

Cette étude couvre un large spectre de violences : physiques, tentatives d’homicide, viols, agressions sexuelles, menaces, harcèlement et violences psychologiques. Elle révèle que pour un peu plus de la moitié des victimes, la justice a donné suite à l’affaire, mais que 42% ont été classées sans suite, pour différentes raisons expliquées par les experts.

Des poursuites inégales selon les types de violences

Les chiffres montrent également une inégalité de traitement selon le type de violences. Ainsi, les violences physiques ont un taux de poursuites judiciaires bien plus élevé que les violences psychologiques. Un constat qui soulève des questionnements sur les critères utilisés par la justice pour engager des poursuites et sur la reconnaissance de certaines formes de violences.