Des propos accablants sur la fin de C8 et Cyril Hanouna
Une conversation pour le moins troublante aurait été captée par le journaliste du Journal du Dimanche (JDD), Jules Torres, alors qu’il déjeunait hier midi dans un restaurant proche d’Europe 1. Ce dernier affirme avoir entendu des propos accablants de la part de trois membres présumés de l’ARCOM, qui se seraient exprimés sans retenue sur la fin de C8 et de Cyril Hanouna.
On nous a demandé de virer Hanouna…
Invité hier après-midi dans l’émission « On marche sur la tête », présentée par Gauthier Le Bret sur Europe 1, Jules Torres a rapporté les propos qu’il a entendus. Selon lui, les trois individus, attablés à proximité, ont discuté de la fin de C8 avec un dédain manifeste. « Nous, on nous a demandé de virer Hanouna, on a fait notre boulot », aurait ainsi déclaré l’un d’eux, avant d’ajouter : « On est bien content de s’être payé le groupe Bolloré ».
Ces propos laissent entendre que la décision de sanctionner la chaîne et d’évincer son animateur emblématique aurait été prise sous pression. Une affirmation lourde de conséquences, qui pose la question de l’indépendance de l’ARCOM et de l’éventuelle instrumentalisation politique ou économique de ses décisions.
Indifférence face aux licenciements
Jules Torres va encore plus loin en rapportant que ces membres de l’ARCOM se seraient montrés cyniques quant aux répercussions de la fermeture de la chaîne sur les employés. « Quand aux 400 personnes qui vont se retrouver au chômage, cela les faisait beaucoup ricaner », précise le journaliste. « Ils ironisaient sur le fait qu’au fond ce n’était pas très grave de leur faire subir cela, puisque ce sont 400 potes d’Hanouna ».
Une insensibilité qui aurait scandalisé Jules Torres, plus encore que les paroles elles-mêmes : « C’est d’ailleurs davantage les ricanements que les mots qui m’ont choqué », a-t-il confié à l’antenne.
Des critiques acerbes envers Pascal Praud
L’animateur de CNews, Pascal Praud, aurait également été la cible de critiques acerbes de la part de ces trois individus. Ils auraient notamment exprimé leur exaspération face aux prises de position de l’éditorialiste contre la fermeture de C8 et contre l’ARCOM elle-même. Si ces déclarations sont avérées, elles soulèvent de nombreuses questions sur les motivations réelles des décisions récentes de l’ARCOM et pourraient renforcer la perception d’une vendetta contre certains acteurs du paysage audiovisuel français.
L’ARCOM réagira-t-elle à ces révélations fracassantes ? Affaire à suivre…
Restez à l’affût pour plus d’informations.
