Sabotage sur la LGV dans le Sud-Est : ces trois autres affaires où l’ultragauche a été soupçonnée
Lundi 27 octobre 2025, la circulation des TGV entre Paris et le Sud-Est a été fortement perturbée après l’incendie de plusieurs mètres de câbles de signalisation dans le secteur de Valence. Les déplacements d’au moins 50 000 voyageurs ont été perturbés sur la LGV Sud-Est. A l’origine du problème, un incendie sur des câbles de signalisation et de communication, près de Valence, dans la Drôme. L’ultragauche est dans la ligne de mire des enquêteurs, et ce n’est pas la première fois.
Novembre 2008, l’affaire du groupe de Tarnac
L’affaire du groupe de Tarnac est l’une des plus emblématiques, aboutissant après dix ans à une relaxe quasi générale. En novembre 2008, une petite dizaine de personnes est interpellée, soupçonnée d’avoir saboté des caténaires sur des lignes TGV, provoquant de nombreux retards de trains. D’importantes procédures judiciaires ont suivi, avec des membres du groupe mis en détention provisoire pour association de malfaiteurs à caractère terroriste. Malgré les accusations, l’enquête s’est peu à peu dégonflée faute de preuves matérielles, menant à la relaxe des prévenus lors d’un procès en 2018.
Juillet 2024, des TGV paralysés avant l’ouverture des JO
En juillet 2024, à quelques heures de l’ouverture des Jeux olympiques, la France est secouée par plusieurs sabotages contre des postes d’aiguillage, paralysant partiellement le réseau TGV. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pointe du doigt l’ultragauche, bien que l’identité des suspects reste inconnue près d’un an et demi plus tard.
Mai 2025, black-out sur le festival de Cannes
En mai 2025, lors de la clôture du festival de Cannes, un incendie dans un poste de très haute tension et la chute d’un pylône électrique privent jusqu’à 160 000 foyers d’électricité. L’ultragauche est rapidement évoquée comme responsable, suite à une revendication sur internet, mais l’enquête n’a pas encore permis d’identifier des suspects.