Tests généalogiques : les préoccupations des clients face à la justice française
Plus de deux millions de Français ont déjà envoyé leur échantillon à des entreprises étrangères pour retrouver des ancêtres. Une annonce récente du garde des Sceaux en inquiète certains.
Des informations sensibles exposées
Le gouvernement envisage d’utiliser les tests ADN récréatifs pour résoudre des enquêtes judiciaires et des cold cases. Une pratique interdite en France mais couramment utilisée de manière illégale. Ces tests permettent de relier des générations et d’élargir les investigations.
Les clients se sentent scrutés
Les clients s’inquiètent de voir leur ADN autant scruté par les autorités judiciaires. Avant de sauter le pas, certains comme Élodie ont longuement hésité, craignant de divulguer des informations très personnelles.
Une utilisation encadrée selon le gouvernement
Le ministère de la Justice assure que l’utilisation de ces données sera strictement encadrée, réservée aux affaires les plus graves et sous le contrôle d’un juge. Cette mesure pourrait permettre d’élucider une trentaine d’affaires selon le garde des Sceaux.