Tokuryu : des gangs 2.0 traqués au Japon

A la recherche des nouveaux gangs japonais

La fin des yakuzas tels qu’on les connaissait approche. Les autorités nippones doivent désormais faire face à une nouvelle menace : les Tokuryu. Ces gangs sont bien différents des organisations criminelles traditionnelles, car ils opèrent de manière plus anonyme et flexible.

Des équipes temporaires et versatile

Les Tokuryu ne suivent pas de modèle hiérarchique classique. Ils forment des équipes éphémères, souvent pour un seul méfait, et s’adonnent à diverses activités illicites telles que le trafic de drogue, la prostitution ou encore le vol. Le recrutement se fait en ligne, sur des réseaux sociaux, par le biais annonces énigmatiques de petits boulots.

Un recrutement digital et rapide

Les membres de ces gangs ne se connaissent pas réellement. Ils sont contactés via des messages vagues postés sur des plateformes comme X, Telegram ou Line. Les jeunes en situation de précarité financière sont souvent les cibles de ces annonces alléchantes leur promettant de l’argent facile et rapide, sans risque.

L’utilisation de l’intelligence artificielle dans la lutte

Face à cette nouvelle menace, les forces de l’ordre au Japon ont recours à des technologies de pointe telles que l’intelligence artificielle. Des algorithmes comme ChatGPT sont utilisés pour scanner des milliers de messages en ligne à la recherche de termes suspects.

Prévention et anticipation

Grâce à ces outils, la police peut anticiper la formation de groupes de Tokuryu en identifiant des indicateurs de recrutement comme les mots emploi immédiat, haut rendement, ou bien rémunérés sans danger. Cette veille permet d’intervenir avant qu’un nouveau coup ne soit commis par ces gangs.

La chasse aux donneurs d’ordre

En analysant les communications récupérées sur les smartphones des individus arrêtés, les autorités espèrent remonter la piste des chefs de ces nouvelles organisations criminelles. L’intelligence artificielle offre la possibilité de croiser des milliers de données pour identifier les commanditaires des crimes perpétrés par les Tokuryu.