Une macabre découverte
Mercredi 5 mars, le corps d’un policier de 47 ans, disparu depuis près d’un mois, a été repêché dans la Seine, entre les ponts Sully et Marie, dans le IVe arrondissement de Paris. C’est un passant qui a fait la sinistre découverte en apercevant un corps flottant à la surface du fleuve. Immédiatement alertées, les forces de l’ordre ont mobilisé la brigade fluviale pour récupérer le cadavre. Un magistrat s’est également rendu sur les lieux pour effectuer les premières constatations.
Une enquête qui s’oriente vers un suicide
D’après les premiers éléments de l’enquête, une plaie par balle a été relevée sur son corps. Si l’arme de service du policier n’a pas été retrouvée, son étui était toujours présent sur lui. Un détail qui pousse les autorités à privilégier la piste du suicide. L’homme était en instance de séparation, ce qui pourrait constituer un facteur explicatif de son geste tragique. Malgré ces indices, la brigade criminelle de Paris a été saisie de l’affaire afin de déterminer avec précision les circonstances du drame.
Le suicide dans les rangs des forces de l’ordre : une problématique persistante
Ce drame relance le débat sur la souffrance psychologique au sein des forces de l’ordre. En 2024, selon les chiffres relayés par Le Monde, 27 policiers et 26 gendarmes se sont donné la mort. Bien que ces chiffres soient historiquement bas, ils rappellent une réalité persistante : la précarité psychologique de nombreux agents. Face à cette situation, des dispositifs de prévention et d’accompagnement existent, mais semblent encore insuffisants pour enrayer ce phénomène dramatique qui touche les forces de l’ordre chaque année. L’enquête en cours devrait permettre d’apporter plus d’éléments sur cette affaire qui secoue une nouvelle fois la profession.
Restez à l’affût pour plus d’informations.
