Violente altercation aux urgences de la clinique Médipôle de Villeurbanne
Une violente altercation s’est produite ce jeudi 3 avril aux urgences de la clinique Médipôle de Villeurbanne, vers 20h30. La femme et le fils d’un patient ont agressé plusieurs membres du personnel soignant, leur reprochant une prise en charge jugée insuffisante de leur proche. Des policiers présents sur place ont également été ciblés.
Des agressions verbales devenues physiques
Selon des sources concordantes relayées par BFM Lyon, les violences ont d’abord été verbales avant de dégénérer physiquement. Trois soignants ont été blessés, dont deux avec une incapacité totale de travail (ITT) de 10 jours. Deux autres membres du personnel ont été profondément choqués. Les agresseurs auraient asséné des coups et proféré des menaces de mort.
Intervention rapide des policiers
Des policiers de la Direction interdépartementale de la police nationale (DIPN 69), présents à la clinique pour un autre motif, ont pu intervenir rapidement. Eux-mêmes pris pour cibles, ils ont été insultés et frappés avant de maîtriser les deux agresseurs.
Poursuites judiciaires engagées
Interpellés sur les lieux, la mère et le fils ont été placés en garde à vue puis déférés ce samedi 5 avril. Ils seront jugés en comparution immédiate ce lundi 7 avril. La mère est poursuivie pour violences sur professionnel de santé, outrage et menaces de mort. Son fils devra répondre, entre autres, d’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, rébellion, et menaces de mort également. Tous deux encourent jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.
Soutien aux soignants
Face à cette situation, la préfète Fabienne Buccio a exprimé sur le réseau social X son « soutien total aux soignants victymes » et a salué « l’intervention rapide des policiers ». La direction de l’Agence régionale de santé (ARS) a annoncé une visite de soutien au personnel ce samedi. En réaction, la direction de la clinique a déposé plainte et renforcé la sécurité sur le site, avec l’appui de patrouilles de police supplémentaires et l’arrivée d’un agent de sécurité dédié. Malgré l’émotion suscitée, l’établissement est resté ouvert vendredi. Une cellule psychologique a été mise en place pour accompagner les équipes.
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