Casse du Louvre : la faille de sécurité pointée dès 2018
Un audit réalisé en 2018 par le joaillier Van Cleef & Arpels pour le musée du Louvre avait mis en évidence la vulnérabilité du balcon utilisé par les cambrioleurs lors du casse du 19 octobre, selon les informations de Le Monde. Cette faille potentielle était liée à l’accès possible par un monte-charge, ayant permis aux malfaiteurs de pénétrer dans le musée.
Des détails correspondant au mode opératoire des cambrioleurs
Le rapport de cet audit décrivait avec précision la manière dont les voleurs ont agi : en utilisant une nacelle, ils ont atteint le balcon de la galerie d’Apollon avant de briser une fenêtre à l’aide d’une disqueuse pour dérober huit joyaux de la Couronne de France. Le butin, évalué à 88 millions d’euros, reste introuvable à ce jour.
Une réaction tardive de la direction du musée
Contactée par l’AFP, la direction du musée du Louvre n’a pas réagi immédiatement à ces révélations. Cependant, elle a affirmé au journal Le Monde n’avoir eu connaissance de ce rapport qu’après le cambriolage, soit quatre ans après l’arrivée de Laurence des Cars à la tête de l’établissement. Ces informations soulèvent des questions quant à la gestion de la sécurité au sein du musée.
Interpellation de nouveaux suspects après le casse
Un mois après le spectaculaire casse du Louvre, quatre nouveaux suspects ont été interpellés et placés en garde à vue. Trois personnes déjà mises en examen pour leur participation directe au cambriolage sont actuellement écrouées. Une quatrième personne, présentée comme la compagne d’un des suspects, a été placée sous contrôle judiciaire.