Un nouveau chapitre dans l’univers de John Wick : Ballerina
Être du monde de John Wick n’est pas une chose facile. Dans cet univers fictif, la menace de la mort rode à chaque coin de rue – et pas seulement parce que ces coins cachent souvent les membres d’une ancienne et obscure guilde d’assassins. Et dans le monde réel, tout nouvel arrivant sur le territoire de Wick doit rivaliser avec un personnage emblématique de Keanu Reeves, et avec cela vient une attente de cascades innovantes et époustouflantes. Ce sont de grands défis à relever, et tout le monde ne peut pas le faire. Il suffit de demander au Continental.
Ana de Armas dans le rôle de Eve Macarro
Ana de Armas, dans le rôle d’Eve Macarro, une orpheline déterminée à se venger, ne demande qu’une chance de prouver sa valeur. Et autant que cela soit malheureux pour tout le monde vivant sous la Haute Table, je suis heureux de dire qu’elle se mesure à la Baba Yaga. De Armas est une véritable star. Nous le savons depuis À couteaux tirés ; nous avons vu ses talents en action quelques fois depuis, et tout au long de ce film, elle est à la fois en colère et frustrée, dangereuse et vulnérable. Et elle prouve que Ballerina mérite vraiment sa place dans le Monde de John Wick.
Les défis d’un spin-off
Le défi d’un spin-off, je pense, est double. Premièrement, il faut respecter toutes les caractéristiques du film original et/ou du reste de la franchise. Deuxièmement, il faut être son propre film. C’est un équilibre presque impossible à trouver. Et que ce soit juste ou non, c’est ce qui m’interpellait en entrant dans Ballerina. J’avoue que je n’avais pas de grandes attentes pour ce film.
Le début de Ballerina : entre hauts et bas
Le premier tiers – voire même la moitié – a validé ces appréhensions. Il est intéressant de s’asseoir pour regarder un autre aperçu du Monde de John Wick en voyant quelqu’un devenir meilleur dans l’art de l’assassinat. Une partie du charme de cette franchise est d’être plongé au milieu d’un monde entièrement formé rempli de tueurs légendaires et de règles que tout le monde connaît, et ce n’est pas exactement le cas avec Ballerina. C’est quelque chose qui demande honnêtement un peu de temps pour s’y habituer. Cette partie de Ballerina est correcte, voire bonne par moments, mais l’action est du genre standard de combat. L’histoire d’Eve est suffisamment tragique, mais tout semble assez banal.