Levon’s Trade movie review: Une adaptation décevante de Jason Statham

Levon’s Trade movie review: Une adaptation décevante de Jason Statham

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Une adaptation décevante pour Jason Statham

Le livre Le Tranplan de Levon Cade devient le véhicule de Jason Statham intitulé Un Homme au Travail. Malheureusement, ce n’est pas le meilleur film auquel il a participé. Cette adaptation raggedy (en désordre) et esthétiquement désagréable est une extension médiocre de sa collaboration créative avec David Ayer, réalisateur de The Beekeeper, et Sylvester Stallone, co-auteur du scénario avec Ayer.

Un début prometteur

L’histoire commence de manière intéressante, avec Levon démontrant ses compétences uniques face à certains voyous qui tentent d’intimider un de ses collègues de travail. Il les élimine rapidement en utilisant des outils de construction tels qu’un seau de clous, un sac de ciment et quelques coups de poing bien placés. Cependant, les combats deviennent rapidement ennuyeux. Après l’enlèvement de Jenny, la fille adolescente de son patron Joe, Levon se lance dans une enquête pour retrouver la jeune fille et se retrouve face à des gangs de trafiquants de drogue, des trafiquants d’êtres humains caricaturaux, et une mafia russe qui rappelle étrangement celle de John Wick.

Un manque d’enjeu

Le principal problème d’Un Homme au Travail est l’absence totale de danger pour le personnage de Levon. Il est tellement efficace et mortel qu’il élimine facilement tous ceux qui se mettent en travers de son chemin. Même Dutch, un baron de la drogue et ancien marine, ne fait pas le poids face à notre héros. Cette surefficacité de Levon rend les combats sans enjeu et les scènes moins excitantes.

Un film mal réalisé

Le principal reproche que l’on peut faire à ce film est l’édition exagérément serrée et les images peu flatteuses à l’écran. Les combats se déroulent dans un van et dans le bar de Dutch, sans aucune finesse visuelle ni utilisation intelligente de l’espace, comme on a pu le voir dans les précédents films de Statham. Un Homme au Travail se contente d’enchaîner les scènes de combat de manière répétitive, perdant ainsi toute originalité.

Des personnages sous-développés

Malgré les qualifications de Ayer et Stallone en matière de scénario, ils n’ont pas réussi à donner à Levon toute la profondeur nécessaire. Les problèmes de santé mentale du personnage principal, résultant de son passé militaire, ne sont pas clairement explorés dans la performance sèche de Statham. De plus, les personnages secondaires sont peu développés, et les tentatives maladroites pour leur donner de l’épaisseur sont risibles et insatisfaisantes.

Un film qui manque sa cible

Enfin, Un Homme au Travail souffre de choix de costumes et de décors peu convaincants. Certains personnages portent des tenues totalement inappropriées, créant une vision incohérente de l’univers du film. L’ensemble manque de subtilité et de compréhension du ton à adopter.

Le verdict

Avec une note de 3/10, Un Homme au Travail est une adaptation décevante de Le Tranplan de Levon Cade. Des combats fades, des dialogues maladroits et des personnages caricaturaux font de ce film une expérience peu excitante. Les choix esthétiques et narratifs ratés n’aident pas à rendre l’histoire intéressante.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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