Richard Linklater : son cinéma avant tout

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Richard Linklater : Discret sur les Sujets Non Cinématographiques

Richard Linklater, le réalisateur de certains des films les plus acclamés des trois dernières décennies, dont Boyhood, la trilogie Before et le nouveau film Hit Man de Netflix, a également été assez discret lorsqu’il s’agit d’aborder des sujets non cinématographiques. C’est quelque chose qu’il a révélé au New York Times, expliquant : « Je pourrais partager ma matière grise avec le monde entier, comme le font les autres, mais je n’y vois aucune valeur pour moi ».

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Un artiste sur le tournage, un homme ordinaire au dîner

On a demandé à Richard Linklater quels différents rôles il a incarnés au fil des ans, ce qui l’a amené à admettre : Mon moi le plus pur est sur le plateau de tournage en train de faire un film. C’est le vrai moi, mais c’est un moi fabriqué. Si vous me retrouvez au dîner plus tard, vous aurez affaire à l’homme qui digère les absurdités de la journée et qui donne ses opinions sur les idées politiques délirantes qui traversent mon esprit en temps réel, comme tout le monde, a-t-il partagé. Mais je perçois le monde à travers l’art, en particulier le cinéma, et c’est l’espace dans lequel j’ai eu la chance de vivre.

Richard Linklater Refuse les Réseaux Sociaux au Profit de l’Art Narratif

Donc, il est peu probable de voir Richard Linklater lancer des bombes sur les réseaux sociaux. Je pourrais partager ma matière grise avec le monde entier, comme le font les autres, mais je n’y vois aucune valeur pour moi, car j’ai eu le privilège de créer la plus grande forme d’art narrative jamais inventée. Alors pourquoi devrais-je mettre des efforts dans ces domaines transitoires, étranges et réactifs ?, a conclu Richard Linklater.

Filmer une histoire sur 20 ans

image Merrily We Roll Along

Il a parlé de son adaptation de la comédie musicale Merrily We Roll Along, qu’il prévoit de filmer sur une période de 20 ans, comme il l’a fait avec Boyhood. Richard Linklater est enthousiaste à l’idée de relever ce défi à nouveau. En réponse à l’idée que ce film pourrait être le point culminant de sa carrière, il a déclaré : « Je ne pense pas ça, car je me vois faire un film à 94 ans. J’essaierai de rester en forme, en bonne santé, et j’espère avoir de la chance. Mais pour que cette histoire fonctionne, il est crucial de ressentir le passage des années. »

Lire également : Comment Netflix est devenu le roi improbable de l’animation cinématographique

Auteur

Carla Vitry, actuellement étudiante en en deuxième année en bachelor chef de projets digitaux. Passionnée par l’histoire, la culture asiatique, les langues et l’automatisation (RPA).

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