Tim Burton défend ses choix de casting dans ses films : critique de l’absence de diversité.

Tim Burton défend ses choix de casting dans ses films : critique de l’absence de diversité.

À lire aussi

Tim Burton s’explique sur ses choix de casting et la diversité dans ses films

Le réalisateur et animateur Tim Burton a répondu aux critiques concernant le manque de diversité dans le casting de certains de ses films. Connue pour des films tels que Edward aux mains d’argent, L’étrange Noël de Monsieur Jack et Sweeney Todd, Burton a travaillé récemment avec Jenna Ortega sur Beetlejuice Beetlejuice, mais il a été critiqué pour le manque de représentation dans le film.

Des choix de casting controversés

Burton a été critiqué précédemment pour certains de ses choix de casting dans ses films précédents, notamment par la scénariste de L’étrange Noël de Monsieur Jack, Caroline Thompson. Au cours d’un podcast consacré au film, Thompson a affirmé qu’elle avait eu des désaccords avec les créateurs du film concernant le méchant, Oogie Boogie, qui était doublé par l’acteur et chanteur noir Ken Page. Selon elle, Oogie Boogie est un terme péjoratif pour les Afro-Américains du sud des États-Unis.

Le manque de diversité dans Beetlejuice Beetlejuice

La controverse se poursuit avec Beetlejuice Beetlejuice, qui comprend une scène dans laquelle Astrid Deetz (Ortega) se retrouve à bord du Soul Train en route vers le Grand Au-delà. La scène fait référence à l’émission de variétés musicale des années 70, Soul Train, qui mettait en vedette des artistes noirs de R&B, soul et hip-hop. Certains spectateurs ont critiqué cette séquence, se demandant si elle n’était pas raciste.

Une réponse controversée de Tim Burton

Lorsqu’on lui a demandé pourquoi ses films manquaient souvent de diversité, Burton a répondu dans une interview qu’il préférait laisser les choses se faire naturellement et ne pas forcer la diversité. Selon lui, les choses sont soit nécessaires, soit elles ne le sont pas. Il a rappelé qu’à l’époque où il regardait The Brady Bunch, il était plus offensé par la volonté politique de diversité que par le manque de celle-ci. Selon lui, il préférait simplement regarder des films d’exploitation noirs sans se soucier du manque de représentation blanche.

Des défenseurs de Tim Burton et de la scène Soul Train

Malgré les critiques, certains spectateurs ont défendu la scène Soul Train dans Beetlejuice Beetlejuice en affirmant que cela mettait en valeur une culture noire extraordinaire. La diversité dans le cinéma est un sujet de plus en plus discuté, et les réalisateurs comme Burton doivent faire face à des attentes croissantes en termes de représentation.

UNILAD a contacté les représentants de Tim Burton pour obtenir des commentaires.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

Partagez cet article

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

News similaires

Les dernières news