Avis sur Dragon Ball Sparking Zero – Nostalgie sayanesque

Avis sur Dragon Ball Sparking Zero – Nostalgie sayanesque

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Avis – Dragon Ball Sparking Zero, une nostalgie sayanesque

Aujourd’hui, je vous présente mon avis sur Dragon Ball Sparking Zero, un jeu vidéo que j’attendais avec impatience. Dragon Ball est un manga culte créé par Akira Toriyama, et cette adaptation vidéoludique est la suite de Budokai Tenkaichi 3, un titre légendaire pour de nombreux fans. Alors, ce retour aux sources est-il réussi ou bien est-ce juste une lettre nostalgique ratée ? La réponse se trouve dans cet article.

Madeleine de Toriyama

Avant de donner mon avis sur Dragon Ball Sparking Zero, permettez-moi de vous partager ma relation avec cette franchise. Dragon Ball est le premier manga que j’ai découvert. Je suis né en 1993 et je garde des souvenirs émus de ce manga. Je me rappelle enregistrer les épisodes sur une VHS pour les regarder plus tard avec mon grand-frère. C’était mes premiers pas dans le monde du manga et cela évoque des souvenirs doux et heureux de ma vie. Ainsi, mon histoire d’amour avec Dragon Ball a commencé à ce moment-là.

Ensuite, j’ai joué à plusieurs jeux Dragon Ball, notamment les jeux sur Playstation 1 qui n’étaient pas exceptionnels. Puis, j’ai découvert Dragon Ball Budokai, un jeu de combat en 3D incroyablement efficace. Depuis, je n’ai pas lâché la licence, passant de Budokai 1 à 3, puis de Budokai Tenkaichi 1 à 3. J’ai passé de nombreuses heures en solo sur ces titres, et notamment sur Budokai Tenkaichi 3 que je trouve exceptionnel. J’ai également de nombreux souvenirs d’affrontements avec mes amis sur Playstation 2 grâce à ce jeu. Budokai Tenkaichi est également connu sous le nom de Dragon Ball : Sparking. Donc oui, Dragon Ball Sparking Zero est bien issu de la même licence, et c’est le premier titre de cette adaptation depuis 2008.

Et si…

Je ne vais pas spécifiquement aborder le mode multijoueur, mais je souhaite préciser que d’après ce que j’ai vu du mode en ligne (que je n’ai pas personnellement testé), il semble y avoir des problèmes, notamment avec le personnage de Gogeta Super Saiyen 4 qui est bien plus fort que les autres. D’autres tests parleront certainement davantage de ce sujet. Quant à moi, à l’époque, je jouais à Dragon Ball pour le mode histoire, et c’est toujours le cas ici. Le mode histoire s’intitule mode de combat et il ne suit pas linéairement le manga. Au contraire, il nous permet d’incarner différents personnages, passant des classiques Goku et Vegeta à Piccolo et même Trunks du futur, avec quelques surprises. J’ai été agréablement surpris par la solidité de ce mode histoire en solo qui offre une bonne dizaine d’heures de jeu. Les moments forts de la franchise, de Dragon Ball Z à Dragon Ball Super, y sont répertoriés. Ce mode est vraiment intéressant et propose même des choix What if qui nous montrent ce qu’il se serait passé si les événements du manga avaient été différents. De plus, en accomplissant certaines conditions durant les combats, on peut débloquer des histoires parallèles qui apportent quelques variations. Cependant, je note l’absence presque totale de Dragon Ball (l’arc original) dans ce mode, ce qui est malheureusement habituel dans les adaptations vidéoludiques.

Des combos étincelants

Je suis sûr que vous voulez savoir si les sensations d’époque sont toujours présentes dans Dragon Ball Sparking Zero. Eh bien, je peux vous dire que oui. Le jeu propose toujours des affrontements dans des arènes en 3D où l’objectif est de réduire la barre de vie de notre adversaire à zéro. Les combos sont toujours présents, que ce soit avec des coups de poing, des coups de pied ou des kikohas. De plus, nous pouvons asséner des attaques spéciales à nos adversaires. Le jeu met toujours en avant une certaine stratégie, notamment en ce qui concerne la défense qui est très importante. Savoir attaquer au bon moment, esquiver et se téléporter derrière l’adversaire pour l’attaquer sont des compétences essentielles. J’apprécie particulièrement cet aspect tactique, notamment la gestion du Ki qui permet de lancer des attaques ultimes. Évidemment, si vous voyez votre ennemi charger son énergie, c’est le moment idéal pour essayer de le contrer. Ces affrontements tactiques sont toujours aussi plaisants. Cependant, j’ai noté un léger bémol concernant la caméra, un défaut que les épisodes Playstation 2 avaient déjà. Le jeu est très rapide et parfois, la caméra a du mal à suivre l’action, ce qui est un peu frustrant.

Un casting de légende

Les développeurs avaient promis un casting impressionnant, et ils ont tenu leur promesse. Le roster du jeu compte plus de 180 personnages, ce qui est vraiment incroyable pour les fans de la licence. Cependant, il faut garder à l’esprit que parmi ces 180 personnages, il y a presque 10 versions différentes de Goku. Cela ne diminue en rien la qualité du casting qui reste fantastique. Cependant, il faut souligner que le roster est déséquilibré, ce qui est logique par rapport au manga. Certains personnages sont extrêmement puissants, tandis que d’autres ne peuvent rivaliser en aucune façon. Cela ne me dérange pas personnellement, mais il faut en être conscient si vous souhaitez jouer en ligne, car certains personnages seront plus avantageux que d’autres. En ce qui concerne les décors, ils reprennent de nombreux lieux emblématiques du manga, mais ils ne m’ont pas particulièrement marqué et je les trouve assez peu nombreux.

Des graphismes époustouflants

Terminons cet avis sur Dragon Ball Sparking Zero en abordant la technique du jeu. Positivement, je peux dire que le jeu est incroyablement fluide, magnifique et rend parfaitement hommage aux travaux d’Akira Toriyama. Parfois, on a l’impression d’être devant l’anime. Les petites cinématiques pendant les attaques ultimes sont vraiment un régal à regarder. Si vous êtes fan, vous allez en prendre plein les yeux. En ce qui concerne les bugs et l’optimisation, j’ai testé la version PC et je n’ai rencontré aucun ralentissement ni bug bloquant. C’est primordial pour un jeu de combat. Cependant, je suis déçu que le jeu ne prenne pas en charge le format Widescreen sur PC. Certes, ce n’est pas essentiel, mais sur mon écran 21:9, j’ai dû utiliser un mod pour profiter pleinement de l’affichage. De plus, je suis vraiment agacé par les pratiques commerciales autour des musiques du jeu. Les musiques emblématiques de l’anime telles que Chala-Head-Chala ou Maka Fushigi Adventure ne sont pas incluses dans le jeu de base. Pour les obtenir, il est nécessaire d’acheter deux packs vendus à 15€ chacun. Donc, si vous souhaitez les musiques originales, vous devez débourser 30€ supplémentaires en plus du prix de base du jeu, qui est déjà de 80€. Je trouve ces pratiques commerciales très vicieuses de la part de l’éditeur, qui exploite la passion des fans de la licence. Cependant, le jeu propose les voix originales japonaises, ce qui est un vrai régal. Cela dit, peut-être que dans le prochain Dragon Ball, le doublage sera également un DLC payant…

Conclusion

En conclusion, il est difficile pour moi de donner un avis objectif sur un jeu de la licence Dragon Ball, étant donné que je suis un fan absolu de l’œuvre d’Akira Toriyama. Si vous êtes comme moi, vous allez adorer Dragon Ball Sparking Zero. Surtout si vous avez aimé les Budokai Tenkaichi sur Playstation 2. On retrouve les mêmes sensations, mais avec une histoire plus dense, un roster impressionnant et un gameplay toujours aussi plaisant. Cependant, il y a quelques petits défauts qui font que ce n’est pas le jeu parfait que j’espérais. Notamment la caméra qui peine à suivre l’action, malgré les années qui ont passé depuis les premiers opus. De plus, les pratiques commerciales abusives autour des musiques originales sont vraiment décevantes. Malgré tout, si vous êtes fan de Dragon Ball et des jeux de combat, je vous recommande vivement de vous plonger dans Dragon Ball Sparking Zero. Vous y trouverez votre compte et passerez un excellent moment en compagnie de Goku et de ses amis.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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