Le Premier Berserker : Khazan – Un défi brutal avec des boss mémorables
Après avoir joué au Premier Berserker : Khazan, je suis épuisé. Mes mains me font mal, mon cerveau est surchauffé et j’ai souvent dû m’éloigner par frustration. C’est un long jeu, extrêmement difficile, qui exige presque la perfection lors de ses rencontres les plus difficiles. Comme un nouveau soldat, cette extension du monde Dungeon & Fighter de l’éditeur Neople m’a brisé, pour ensuite me construire petit à petit en une arme redoutable prête à affronter tous les cauchemars infernaux qui l’attendaient. Même lorsque je me heurtais à des obstacles apparemment insurmontables pendant des heures, je me suis retrouvé à apprécier les combats qui me poussaient au bord de mes capacités.
Une histoire de vengeance classique
Le Premier Berserker : Khazan est une histoire de vengeance classique. Khazan, un général célèbre, est trahi par son empire et qualifié de traître. Après avoir été gravement blessé lors de son arrestation, il est ressuscité et possédé par une légion fusionnée d’esprits guerriers vicieux qui l’incitent à faire leur volonté. Le Fantôme de la Lame, comme le symbiote éthéré est connu, est plus préoccupé par la réalisation des objectifs de l’enfer d’où il provient, tandis que Khazan cherche à venger ceux qui l’ont fait du tort. Ce scénario offre de nombreuses possibilités, en associant la politique médiévale réaliste aux forces occultes qui se propagent dans le monde, mais l’histoire qui suit est surtout mince et décevante.
Un arsenal varié
Khazan dispose d’un arsenal varié pour massacrer ses ennemis – bien que cela m’ait pris longtemps avant de me sentir à la hauteur de ses capacités perçues. Une mission précoce vous présente les trois types d’armes du Premier Berserker : vous pouvez choisir d’utiliser l’épée puissante mais lente et défensive, la lance agile qui épuise votre endurance, ou les doubles lames qui tourbillonnent en attaquant. J’aime combien chaque type d’arme est unique, offrant des ensembles de mouvements transformateurs allant de la défense méthodique à l’agression totale. Mon Khazan était très différent à la fin de la campagne d’environ 85 heures.
Chaque arme est également développée avec un arbre de compétences complet qui améliore l’efficacité de Khazan au combat. Les nœuds de ces arbres modifient vos attaques de base, comme modifier le fonctionnement de votre attaque puissante chargée, changer la consommation d’endurance pour les actions comme l’esquive et le blocage, ou fournir de nouvelles capacités qui dépensent une ressource appelée Points d’Esprit en combat. Mon Khazan était très différent à la fin de la campagne d’environ 85 heures que ce qu’il était au début, mais cela a pris des dizaines d’heures pour en arriver là et beaucoup d’expérimentation. Il y a plusieurs façons de personnaliser Khazan en montant de niveau, et c’est plutôt amusant de trouver les mouvements et les avantages qui correspondent le mieux à mon style de jeu pour m’aider à me frayer un chemin à travers ses conflits difficiles.
Des boss et des défis mémorables
Une fois que vous vous lancez dans l’une des missions principales du Premier Berserker, la structure est extrêmement proche de ce à quoi on peut s’attendre d’un jeu de type Soulslike. Chaque niveau, qu’il s’agisse d’un village en ruine, d’un château en ruines ou du classique marécage empoisonné, se déroule de manière similaire : vous tuez des ennemis dangereux qui patrouillent dans la zone, vous apprenez à survivre avec des objets de guérison limités, vous récupérez les dépouilles des morts et les utilisez pour monter de niveau dans l’équivalent de ce jeu d’un foyer, appelé Le Crevasse. C’est une formule trop familière qui ne pose aucun problème dans sa conception, mais qui recrée bien cette boucle, avec des niveaux intelligemment construits pour tisser un chemin vers des refuges précédents via des raccourcis.
Une fois que vous avez terminé une mission, vous vous battez contre un boss qui représente un obstacle potentiellement important avant de pouvoir passer au Premier Berserker suivant. Les premiers boss sont particulièrement difficiles, avec certains prenant jusqu’à cinq heures de mon temps. Mais à force d’apprendre les mouvements et les stratégies de chaque boss, j’ai commencé à les apprécier. Chaque boss oppressant peut finalement être lu comme un livre, signalant les mouvements qu’il est sur le point de faire et les stratégies prévisibles qu’il utilisera tout au long du combat. Le processus d’apprentissage des mouvements et des signes de chaque boss était l’élément essentiel du Premier Berserker pour moi, et c’est ainsi que j’ai fini par apprécier l’expérience face aux adversités écrasantes.
Les combats contre les boss, qui étaient auparavant une source de frustration, sont finalement devenus ma partie préférée du Premier Berserker. Même s’ils sont incroyablement difficiles à vaincre, chaque boss peut être vaincu en apprenant à prévoir ses mouvements et ses attaques. Chaque mort était une expérience d’apprentissage à laquelle j’avais hâte de me plonger. Chaque recommencement était une chance de réussir mes attaques et de survivre avec de nouvelles connaissances. Oui, il y a de nombreuses attaques bon marché, des morts instantanées et des erreurs agaçantes, mais j’y ai trouvé autant de satisfaction que lors de la catharsis de leur défaite.
Des améliorations bienvenues
Pour faciliter la progression dans le jeu, le Premier Berserker propose deux améliorations bienvenues. Tout d’abord, mourir à plusieurs reprises contre un boss permet d’obtenir de précieuses Lacrimas en fonction des dégâts infligés. Chaque mise à niveau obtenue grâce à ces Lacrimas vous permet d’aller un peu plus loin la prochaine fois, ce qui est plus utile que de passer du temps à s’améliorer ailleurs. Ensuite, les points de compétence sont attribués séparément des niveaux obtenus grâce aux Lacrimas, et sont gagnés grâce à une expérience plus traditionnelle qui se remplit simplement en combattant. Bien que cela n’augmente pas nécessairement les statistiques, débloquer de nouveaux mouvements ou améliorer vos préférés peut être la clé pour vaincre une rencontre difficile.
Pour conclure, le Premier Berserker : Khazan est un jeu difficile, mais incroyablement gratifiant. La structure de type Soulslike, les boss mémorables et les améliorations bien pensées rendent l’expérience captivante malgré ses défauts. Si vous êtes prêt à vous plonger dans un jeu exigeant et que vous aimez les combats épiques contre des boss, alors je vous recommande vivement de donner une chance au Premier Berserker : Khazan.