Diddy aurait utilisé les téléphones d’autres détenus pour contacter sa famille et influencer les témoins depuis la prison
Sean ‘Diddy’ Combs accusé d’entraver l’enquête sur ses crimes présumés
Sean Combs, alias ‘Diddy’, aurait été accusé d’entraver l’enquête sur ses crimes présumés en contactant des témoins potentiels. Combs est au centre d’une affaire tumultueuse impliquant la traite des femmes, le trafic sexuel et l’abus de personnes lors de ses « fêtes débridées », utilisées pour forcer les gens à obéir à ses ordres. Après avoir été arrêté et inculpé de trafic sexuel, de complot de racket et de proxénétisme, l’accusation soutient qu’il a activement cherché à influencer le jury depuis le Metropolitan Detention Center. Grâce à l’utilisation des téléphones portables d’autres détenus, Diddy aurait contacté des personnes présentes ou absentes de sa liste de contacts approuvés, tout en lançant une campagne sur les réseaux sociaux. Dans un nouveau dépôt de plainte, les procureurs affirment avoir examiné ses appels enregistrés, où il aurait utilisé au moins huit téléphones de détenus différents pour échapper à la surveillance de ses activités. Selon l’accusation, il aurait également payé ces détenus par l’intermédiaire d’intermédiaires, ce qui constitue une violation flagrante des règles qui lui ont été présentées en tant que détenu.
Des tentatives répétées de corruption des témoins
Pour ceux qui n’étaient pas autorisés à entrer en contact avec lui, il a été établi que Diddy utilisait des appels à trois voies pour contourner cette restriction, allant même jusqu’à utiliser un système tiers non autorisé pour envoyer des « centaines de messages texte » à des dizaines de personnes, qu’elles figurent ou non sur la liste approuvée. « Le prévenu a montré à plusieurs reprises – même lorsqu’il était en détention – qu’il enfreindra de manière flagrante et répétée les règles afin d’influencer de manière inappropriée l’issue de son affaire. Autrement dit, le prévenu a démontré qu’il ne peut pas être digne de confiance pour respecter les règles ou les conditions », ont écrit les procureurs dans un mémoire. Le dossier a été présenté au tribunal le vendredi 15 novembre et il devrait comparaître de nouveau le vendredi 22 novembre. Les procureurs soutiennent qu’il ne devrait pas avoir droit à une nouvelle audience pour sa remise en liberté sous caution en raison de sa conduite en prison. Bien qu’il ait plaidé non coupable, il a également nié les nombreuses autres plaintes déposées contre lui pendant son séjour au Centre. Selon les procureurs, le magnat de la musique a tenté de contacter des témoins potentiels et même ses accusateurs pour les faire chanter afin qu’ils évitent de témoigner ou pour témoigner en sa faveur. « Depuis que le prévenu est détenu au MDC, il continue de chercher à échapper à la surveillance des forces de l’ordre, à influencer de manière corrompue le témoignage des témoins et à attaquer davantage l’intégrité de ces procédures », ont écrit les procureurs. Pendant l’audience de vendredi, les procureurs ont affirmé que Diddy « reprenait les mêmes arguments » qui avaient été rejetés par deux juges précédents. Ils affirment également que « le prévenu ne présente rien de nouveau et de matériel justifiant une troisième audience pour sa remise en liberté sous caution ». En raison de son comportement au Centre de détention en garde à vue fédérale, l’équipe d’accusation estime qu’il ne se conformerait à aucune condition de remise en liberté fixée par un juge.