Accusations d’antisémitisme à La France Insoumise
Lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, les parlementaires ont abordé l’agression du rabbin d’Orléans qui a eu lieu samedi dernier. Cette discussion a rapidement viré en une critique à l’égard du parti politique La France Insoumise.
Une accusation directe
Dès la première question posée par le député LR Jean-Pierre Taite, La France Insoumise est désignée comme responsable de la banalisation de l’antisémitisme. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, partage cette opinion en soulignant l’ambiguïté de certains dirigeants du parti. Il attend donc de La France Insoumise une condamnation claire et sans équivoque de tout acte touchant la communauté juive.
La réponse de La France Insoumise
La présidente du groupe à La France Insoumise, Mathilde Panot, prend la parole pour exprimer son soutien et sa solidarité envers le rabbin agressé. Elle dénonce le racisme et affirme que lorsqu’il se répand, c’est toute la République qui est attaquée. Elle tient également à saluer les personnes qui sont intervenues pour défendre le rabbin et son fils lors de l’agression.
Une prise de parole contestée
Les propos de Mathilde Panot suscitent des réactions de l’autre côté de l’hémicycle. Le Premier ministre, François Bayrou, la salue tout en émettant des doutes quant aux attitudes du parti. Il rappelle notamment l’utilisation d’un certain iconographie antisémite dans une campagne d’affiches contre l’extrême-droite.
La ministre chargée des discriminations, Aurore Bergé, va encore plus loin en accusant Jean-Luc Mélenchon et La France Insoumise de minimiser l’antisémitisme. Elle rappelle les chiffres alarmants des actes antisémites répertoriés en 2024, soit 1 570 actes au total.
Cette séance de questions au gouvernement a donc mis en lumière les tensions politiques autour de la question de l’antisémitisme et a accusé La France Insoumise de banaliser ce problème.